Politique

Turquie : Le séisme fissure l'alliance des partis d'opposition pour les prochaines élections

Turquie : Le séisme fissure l'alliance des partis d'opposition pour les prochaines élections

Le séisme qui a frappé la Turquie va-t-il provoquer le report des élections présidentielle et législatives prévues normalement en mai prochain ? Plus de sept  jours après la catastrophe qui a frappé ce pays, le président Recep Tayyip Erdogan ne s’est toujours pas prononcé sur le sujet, sachant que ce séisme et ses conséquences changent forcément la donne non seulement pour les autorités en place, mais aussi pour l’opposition.

De ce fait, l’alliance des partis d’opposition devait justement annoncer lundi, son candidat unique pour les élections présidentielle et législatives. Cependant alors que la division règne dans cette alliance et que le pays fait face au défi de se relever après le séisme, elle a décidé de différer cette annonce. C’est une nouvelle à laquelle de nombreux électeurs turcs s’attendaient.

Car même avant le séisme qui a frappé la Turquie il y a plus d’une semaine, beaucoup de personnes doutaient déjà que l’Alliance nationale, qui regroupe six formations politiques, puisse se mettre d’accord sur un candidat unique. Kemal Kilicdaroglu, le chef du CHP, le plus grand parti d’opposition, souhaitait se présenter.

Une candidature qui n’était pas vue d’un bon œil par Meral Aksener, fondatrice et présidente du Bon parti. Cet ajournement de l’annonce du candidat unique va peut-être permettre à l’opposition de trouver un candidat plus consensuel. Mais surtout, cette période va permettre à l’opposition de s’attaquer aux autorités, pointées du doigt notamment pour la lenteur des secours.