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Braquage en série en France : le fourgon pénitentiaire attaqué pour libérer Mohamed Amra, un dangereux récidiviste

Braquage en série en France : le fourgon pénitentiaire attaqué pour libérer Mohamed Amra, un dangereux récidiviste

Une attaque qui interroge

C'est arrivé et on aurait peut-être dû s'y attendre. L'homme que les fourgons de la pénitentiaire convoyaient n'était pas un enfant de cœur, mais un terrible bandit sans foi ni loi capable de tout. L'histoire du commando prêt à tuer pour le libérer n'étonne personne. La question se pose : toutes les précautions d'usage ont-elles été prises ?

Les faits ; ce que l’on sait à ce jour

Il était 10h57 ce mardi, lorsque des malfaiteurs ont barré la voie à un fourgon pénitentiaire. Le détenu n'est autre que Mohamed Amra, une pointure dans le grand banditisme marseillais, connu sous le nom de

"Loup Blanc", mais qui était un peu passé sous les radars. Après le passage du péage d'Incarville dans l'Eure, sur l'A154, un commando vêtu de noir, tenue de faussaires ou de clowns en représentation, avec des gens cagoulés et lourdement armés, s'en est pris directement avec un sang-froid de tous les instants aux équipes du convoi.1Ils ont abattu deux gardiens et se sont enfuis avec le détenu encore attaché avec ses menottes. L'opération audacieuse et sanglante n'a duré que 10 minutes sous les yeux des passants.

Qui est responsable de ce raté ?

On est tenté de pointer du doigt la police, mais la procureure de la République reconnaît que tout avait été fait comme il se doit : "Cinq agents constituaient cette escorte", a détaillé la procureure de Paris, Laure Beccuau, lors d'une conférence de presse. "Ce niveau de sécurité avait été décidé il y a quelques semaines", a précisé la magistrate, et "les agents de l'escorte étaient armés".

La traque est lancée

Dès que leur forfait a été réalisé, les commandos de malfaiteurs ont pris la fuite avec celui qu'ils étaient venus chercher. La police est sur les dents ; on sait qu'elle ne lâche jamais rien.