Finance

Cemac : Bdeac va lancer un nouvel emprunt de 100 milliards

Cemac : Bdeac va lancer un  nouvel emprunt de 100 milliards

L’objectif de la Banque vise a appuyé efficacement la relance économique post-covid19 par le financement du secteur privé et soutenir la mise en œuvre des projets intégrateurs de la Communauté.

La Banque de Développement des États de l’Afrique Centrale (Bdeac) sollicite de nouveau le marché financier sous régional d’Afrique centrale. Ce, après le franc succès remporté par la première opération d’emprunt obligataire par appel public à l’épargne «Bdeac 5,44% net 2020-2027», lancée du 21 au 29 décembre 2020. « Nous avons réalisé avec beaucoup de succès une première phase de 100 milliards FCFA en 2020. Effectivement, pour cette année 2021, nous sommes déjà en train de travailler sur la 2e la Bdeac annonce le lancement de son nouvel emprunt obligataire de 100 milliards de FCFA Cemac : la Bdeac annonce le lancement de son nouvel emprunt obligataire de 100 milliards de fcfa cemac : phase, qui portera aussi sur 100 milliards de FCFA », déclare Fortunato-Ofa Mbo Nchama, président de ladite institution financière. Apprend-on de la banque, cette enveloppe, constitue la seconde phase d’un plan de financement de 300 milliards de FCFA, approuvé par son Assemblée générale en 2020, devrait consolider la promptitude de la Banque à répondre aux différents appels de fonds, dans le cadre des projets intégrateurs; et appuyer la relance économique par un renforcement du financement du secteur privé.

Filière blé : les acteurs veulent conquérir le marché sous-régional

La production nationale, de 1 million de tonne est largement supérieure à la demande locale   qui est d’environ 600 000 tonnes. Le groupement des meuniers Camerounais veulent exporter  le surplus  de 400 000 tonnes vers les pays de la Cemac.

Par Am

Légende : A la quête du marché de la Cemac.

«... L’étude concerne à 70% le blé et nous savons que la demande nationale se situe autour de 600 000 tonnes pour une capacité d’environ 1 million de tonnes. Ce qui veut dire qu’il y a un gap de 400 000 tonnes pour lesquelles nous souhaitons un accompagnement à la fois pour susciter une demande locale, mais aussi pour nous déployer sur le marché sous-régional», ambitionne Alfred Momo, secrétaire général du groupement des meuniers. Le Bureau de mise à niveau (BMN) des entreprises a organisé le 25 août 2021 à Douala, un atelier de restitution provisoire de l’étude de positionnement stratégique relative à la fabrication des produits à base de céréales au Cameroun. La cérémonie y relative a connu la participation active de divers acteurs du secteur, des représentants des administrations des ministères de l’Économie et de l’Aménagement du territoire (Minepat), et celui de l’Agriculture et du Développement rural (Minader) entre autres. « cette étude a pour objectif principal de produire des données, informations et recommandations, susceptibles d’éclairer les décisions du gouvernement, des investisseurs, des banques, des entreprises sur le positionnement stratégique des industries concernées sur le marché, et à éveiller la conscience des entreprises camerounaises présentes dans la filière des produits fabriqués à base de céréales, sur les opportunités à saisir et les efforts à fournir pour améliorer leur compétitivité sur ces marchés », a indiqué le Directeur du BMN, Chantal Elombat Mbedey.

Au courant de l’atelier les acteurs du secteur de blé ont laissé entendre leur ambition sous-régionale, qui est celui de conquérir le marché sous-régional, grâce au surplus de production locale de 400 000 tonnes. Ceci, pourra être effectif grâce à l’accompagnement  des pouvoir publics.