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Le chef de l'État algérien Abdelmadjid Tebboune sera en visite de travail en France dès fin septembre

C'est à l'issue d'un entretien téléphonique entre Abdelmadjid Tebboune et son homologue français Emmanuel Macron que l'Élysée a fait une annonce selon laquelle le président algérien effectuera une visite d'État en France au cours de la période allant de fin septembre à debut octobre .

Selon la présidence française, cette visite d'État plusieurs fois reportée sur fond de chauds et de froids récurrents entre les deux parties se tiendra à une date à préciser durant la période indiquée.

Algérie : Abdelmadjid Tebboune candidat à un second mandat présidentiel

Le président algérien Abdelmadjid Tebboune a annoncé sa candidature pour un second mandat à l'élection présidentielle anticipée prévue le 7 septembre 2024. Cette décision intervient dans un contexte de politique étrangère active de l'Algérie, notamment sur les questions palestinienne et des BRICS.

Une candidature attendue

Abdelmadjid Tebboune, 78 ans, a officialisé sa candidature dans une vidéo publiée sur la page Facebook de la présidence algérienne. Il a déclaré : "En réponse aux souhaits de nombreux partis politiques et non politiques, d'organisations et de jeunes, j'annonce mon intention de me présenter pour un second mandat, comme le permet la Constitution. "Élu en 2019, Tebboune avait annoncé en mars 2024 la tenue d'une élection présidentielle anticipée, son mandat actuel devant initialement s'achever en décembre.

La politique étrangère algérienne en question

La candidature de Tebboune s'inscrit dans un contexte de politique étrangère dynamique de l'Algérie :

Soutien à la cause palestinienne

L'Algérie maintient une position ferme de soutien à la Palestine. Le pays a récemment :

  • Condamné les actions israéliennes à Gaza
  • Appelé à une solution pacifique du conflit israélo-palestinien
  • Plaidé pour la reconnaissance d'un État palestinien indépendant

Rapprochement avec les BRICS

L'Algérie a manifesté son intérêt pour rejoindre les BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud) :

  • Participation à des sommets et réunions des BRICS
  • Renforcement des relations économiques avec les pays membres
  • Volonté de diversifier ses partenariats internationaux

Diplomatie régionale active

Le pays joue un rôle important dans la région :

  • Médiation dans les conflits régionaux (Libye, Mali)
  • Renforcement des liens avec les pays voisins
  • Promotion de la stabilité au Maghreb et au Sahel

Perspectives pour le second mandat

Si réélu, Tebboune devrait poursuivre ces orientations diplomatiques :

  • Maintien du soutien à la cause palestinienne
  • Poursuite du rapprochement avec les BRICS
  • Renforcement du rôle de l'Algérie comme acteur régional influent

La politique étrangère sera probablement un enjeu majeur de la campagne électorale, aux côtés des questions économiques et sociales internes.En conclusion, la candidature de Tebboune à un second mandat s'inscrit dans une volonté de continuité de la politique étrangère algérienne, marquée par un soutien fort à la Palestine et une ouverture croissante vers les puissances émergentes, notamment les BRICS.

Algérie : Le sommet du GEFC s'achève à Alger

Le 7eme sommet du GEFC organisé à Alger en Algérie s'est achevé le week-end. À  l'issue des travaux, les pays exportateurs de gaz ont convenu de coopérer pour lutter contre la volatilité de la demande du marché qui impacte négativement sur la performance économique mondiale .

Déterminés à travailler avec toutes les parties pour parvenir à des marchés du gaz naturel équilibrés et fiables, les représentants des pays exportateurs de gaz (GEFC) ont souligné dans la déclaration d'Alger faite pour clôturer les assises, l'importance des contrats de gaz naturel à moyen et à long terme.

Algérie : Près de 5000 migrants refoulés vers le Niger depuis début avril, une situation alarmante

Les Refoulements de Migrants en Algérie : Une Crise Humanitaire et Sécuritaire à la Frontière Nigérienne

Le refoulement massif de migrants par l'Algérie vers le Niger, avec près de 5000 personnes concernées depuis le début du mois d'avril, suscite une vive inquiétude quant au respect des droits humains et à la stabilité de la région. Cette situation, dénoncée par les organisations internationales et les acteurs locaux, met en lumière les défis complexes liés à la gestion des flux migratoires et aux enjeux de sécurité dans le Sahel.

L'analyse de cette crise migratoire invite à une réflexion approfondie sur les causes profondes des migrations, les responsabilités des États et les solutions durables à mettre en œuvre pour protéger les personnes vulnérables et garantir la sécurité des territoires.

Entre Impératifs de Sécurité et Obligations Humanitaires : Un Équilibre Difficile à Atteindre

Les autorités algériennes justifient ces refoulements par des impératifs de sécurité, liés à la lutte contre le terrorisme et la criminalité transfrontalière. Elles affirment que certains migrants sont impliqués dans des activités illégales et qu'il est nécessaire de les éloigner du territoire algérien pour préserver la sécurité nationale.

 

Cependant, ces arguments ne peuvent justifier le non-respect des obligations humanitaires. Les migrants, souvent victimes de conflits, de pauvreté ou de persécutions, ont droit à une protection internationale et à un traitement digne et respectueux. Les refoulements massifs, sans identification préalable des besoins de protection et sans garantie de conditions d'accueil décentes, sont une violation des droits humains fondamentaux.

Les Conséquences pour le Niger : Une Pression Accrue sur un Pays Déjà Fragilisé

Les refoulements de migrants par l'Algérie exercent une pression accrue sur le Niger, un pays déjà confronté à de nombreux défis : pauvreté, insécurité, crise alimentaire. L'arrivée massive de migrants, souvent dépourvus de ressources et de papiers, déstabilise les communautés locales et met à rude épreuve les capacités d'accueil du pays.

Le Niger, qui joue un rôle important dans la gestion des flux migratoires en Afrique de l'Ouest, a besoin d'un soutien accru de la communauté internationale pour faire face à cette crise humanitaire et sécuritaire. Il est essentiel de renforcer les capacités d'accueil du pays, d'améliorer la protection des migrants et de promouvoir des solutions durables pour favoriser leur intégration ou leur retour volontaire dans leur pays d'origine.

En conclusion, les refoulements de migrants par l'Algérie vers le Niger sont une situation alarmante qui nécessite une réponse urgente et coordonnée de la communauté internationale. Il est impératif de respecter les droits humains des migrants, de soutenir le Niger dans ses efforts d'accueil et de promouvoir des solutions durables pour gérer les flux migratoires et garantir la sécurité des territoires.

 

Algérie : Un troisième ministre de l'ère Bouteflika incarcéré

Noureddine Bedoui, un ancien premier ministre du défunt ex-président algérien Abdelaziz Bouteflika, a été écroué mardi par la Cour d'Alger pour des faits de corruption, rejoignant deux de ses prédécesseurs en prison. Selon les médias locaux, un juge du tribunal de Sidi-M'hamed à Alger avait décidé dimanche de placer M.Bedoui sous contrôle judiciaire, avec retrait de son passeport. Mais la Cour d'Alger a annulé cette décision mardi et a décidé de l'incarcérer dans l'attente de son procès.

Censure et liberté d'expression : une maison d'édition algérienne ferme ses portes sous la pression des conservateurs

La liberté d'expression artistique subit un nouveau revers en Algérie. La maison d'édition MIM vient d'annoncer sa fermeture suite à une violente polémique autour de son roman "Houaria", récemment primé mais jugé immoral par certains. Cet événement soulève de nombreuses questions sur la place de la littérature et la liberté créative dans la société algérienne contemporaine.

Une récompense qui a déclenché la tempête

Le 9 juillet 2024, "Houaria", roman de l'autrice Inaam Bayoud publié par MIM, reçoit le prestigieux grand prix Assia Djebar du roman en langue arabe. Cette distinction, remise en présence du ministre de la Culture, signifiait consacrer la qualité de l'œuvre. Pourtant, quelques jours plus tard, une violente campagne de dénigrement se déchaîne sur les réseaux sociaux.

Les accusations : immoralité et atteinte aux valeurs

Les détracteurs du roman l'accusent de plusieurs "crimes" :

  • Utilisation de termes jugés grossiers en dialecte algérien (darija)
  • Descriptions jugées trop crues de certaines réalités sociales
  • Atteinte supposée à la bienséance et aux valeurs religieuses

Certains vont jusqu'à exiger le retrait du prix et des excuses publiques de l'autrice.

Une polarisation de la société algérienne

Cette affaire met en lumière les tensions qui traversent la société algérienne :

  • D'un côté, les « progressistes » défendent la liberté d'expression et le droit de la littérature à aborder tous les sujets.
  • De l'autre, les "conservateurs" voient dans certaines œuvres une menace pour les valeurs traditionnelles..

La maison d'édition MIM jette l'éponge

Face à la violence de la polémique, le MIM annonce sa fermeture le 16 juillet dans un communiqué empreint d'amertume : "Nous n'étions que des défenseurs de la paix et de l'amour et nous ne cherchions qu'à les diffuseurs". Cette décision choque le milieu culturel algérien et soulève des inquiétudes quant à l'avenir de la création littéraire dans le pays.

Des réactions politiques inquiétantes

L'affaire prend une tournure politique lorsque des députés islamistes et conservateurs saisissent effectivement le Premier ministre, demandant des sanctions contre ces "atteintes à la morale". Cette implication du pouvoir politique dans le débat culturel fait craindre une potentielle censure institutionnalisée.

La défense de la liberté artistique s'organise

Face à ces attaques, des voix s'élèvent pour défendre la liberté d'expression et la création littéraire :

  • Des intellectuels ont signé une pétition de soutien à Inaam Bayoud et au MIM.
  • Des écrivains rappellent le rôle essentiel de la transgression en littérature.

Conclusion : un débat qui dépasse les frontières algériennes

L'affaire "Houaria" soulève des questions fondamentales qui résonnent bien au-delà de l'Algérie :

  • Quelles sont les limites de la liberté d'expression artistique ?
  • Comment concilier création littéraire et respect des sensibilités culturelles ?
  • Quel rôle doit jouer l'État dans ces débats ?

La fermeture de MIM est un signal d'alarme pour tous ceux qui défendent une littérature libre et audacieuse. Elle rappelle que la liberté d'expression reste un combat permanent, même dans les sociétés qui se veulent démocratiques.

Crise au Niger: L'Algérie supprime sa médiation

C'est le lundi 9 octobre que l'Algérie a annoncé la suspension de sa médiation avec le Niger en attendant des garanties de la part de Niamey dont l'adhésion au processus est prise avec circonspection. Au centre des appréhensions algériennes, l'échec des échanges entre les deux pays sur le programme et le contenu de la visite pour des discussions préparatoires du chef de la diplomatie algérienne à Niamey. Le premier ministre nigérien avait déclaré avoir appris l'acceptation de la médiation algérienne sur les réseaux sociaux, accusant à demi-mot l'Algérie de manipulation. Alger s'interroge alors sur la volonté réelle de Niamey d'aller à la table des négociations. En août dernier, l'Algérie avait proposé des discussions politiques inclusives "pendant six mois au maximum pour tenter de résoudre la crise au Niger . Le 27 septembre par lettre officielle, les autorités nigeriennes de la transition avaient informé de leur acceptation de la participation algérienne dans la résolution de la crise à laquelle leur pays est confronté .

Élisabeth Borne à Alger pour tenter de concrétiser une réconciliation franco-algérienne

Seize ministres et la Première ministre ont pris part au 5e comité intergouvernemental de haut-niveau à Alger, premier rendez-vous du genre depuis près de 5 ans, après de nombreux reports et même une annulation au dernier moment l’année dernière. Sur les discussions économiques et culturels, la cheffe du gouvernement Élisabeth Borne espère avancer avec son homologue algérien. Cependant pour les dossiers sensibles entre Paris et Alger, le gaz, les visas et le travail de mémoire, il est encore trop tôt.

Emmanuel Macron en Algérie pour une visite qui se veut tourné vers l'avenir

Ce jeudi 25 août, le Président, français Emmanuel Macron s'est rendu en Algérie, pour une visite "officielle et d'amitié" de 3 jours, à l'invitation de son homologue algérien, Abdelmadjid Tebboune. Dans cette seconde visite en tant que Chef d'État, il est accompagné par une délégation de près de 90 personnes. Avec cette visite, le président français espère faire oublier les moments difficiles vécus dans les relations entre les deux pays et se projeter vers l'avenir.

Emmanuel Macron se rendra en Algérie du 25 au 27 août pour relancer la relation bilatérale

Le président français,  Emmanuel Macron ira en Algérie du 25 au 27 août. L'information a été annoncée ce samedi 20 août, par l'Elysée à l'issue d'un entretien téléphonique entre le Chef d'État français et son homologue algérien, Abdelmadjid Tebboune. La visite a pour objectif de relancer le partenariat entre les deux pays après de nombreux mois de crise.

En Algérie, Emmanuel Macron appelle à regarder le passé "avec courage".

Ce vendredi 26 août, le président français Emmanuel Macron a poursuivi sa visite en Algérie. Il s'est rendu ce jour au cimetière européen de Saint-Eugène, dans un quartier de la capitale. Une longue marche dans les couloirs du principal cimetière de la ville du temps de la colonisation où il a particulièrement rendu mémoire aux soldats "morts pour la France".  La commémoration est de ce fait, toujours au cœur de ce déplacement. Ainsi, monsieur Macron invite à observer avec courage.

L'Algérie envisage d’intégrer les Brics

Le Chef de l'État Algérien, Abdelmadjid Tebboune a évoqué dimanche en soirée, la possibilité que son pays adhère aux Brics, le groupe d'États qui réunit le Brésil, la Russie, l'Inde, la Chine et l'Afrique du Sud. Un intérêt affiché dans un contexte de nouvel ordre politique mondiale. Une entrée dans ce club va permettre à l'Algérie d'avoir des relations directes avec ces grandes puissances émergentes et de rehausser son statut diplomatique, d'après le spécialiste économiste algérien, Alexandre Kateb. Il pourrait y avoir également des opportunités économiques avec notamment, la Banque de Brics, sorte de banque centrale.

L'Algérie fixe la date de sa présidentielle anticipée au 7 septembre

Le scrutin présidentiel anticipé en Algérie se tiendra le 7 septembre prochain. Une date annoncé par le bureau de la présidence dans un communiqué qui ne donne aucune explication relative à  un tel changement et pourtant l'élection était prévue pour décembre 2024.

L'annonce est intervenue après une rencontre avec un groupe comprenant des membres de haut rang du parlement et de la cour constitutionnelle ainsi que l'autorité indépendante chargée des élections.

La France et l'Algérie veulent intensifier leurs relations

La France et l'Algérie ont une fois de plus exprimé leur souhait de "densifier" leur relation. Les premiers ministres des deux pays ont échangé sur le sujet, dimanche 9 octobre à Alger. Elisabeth Borne et Aïmene Benabderrahmane ont signé des accords bilatéraux. Les piliers de ce partenariat étant le développement du commerce, l'innovation nécessaire pour la création des emplois, la coopération éducative et les visas.

Le sommet arabe ouvert à Alger se penche sur le cas de la Palestine

Un sommet des dirigeants arabes, le premier en trois ans, s'est ouvert mardi 1er novembre en Algérie sur fond de divisions sur les conflits qui agitent la région, notamment la Syrie et la Libye et le rapprochement de certains États avec Israël. Il s'agit de la première réunion à ce niveau de la ligue arabe, qui regroupe 22 pays, depuis celui qui s'était tenu en mars 2019 à Tunis avant la pandémie de Covid-19. Le président algérien Abdelmadjid Tebboune a souligné que ce sommet se tenait dans un contexte régional et international marqué par une montée des tensions et des crises, notamment dans le monde arabe qui n'a pas connu dans son histoire moderne une époque aussi difficile.

Macron prône un "partenariat renouvelé" et annonce la réconciliation avec Alger

Le président français a amorcé son dernier jour de visite en Algérie à Oran. Une étape qui lui va lui permettre de rencontrer les jeunes Algériens et de donner une portée culturelle à son déplacement en assistant particulièrement à une démonstration de breakdance. Toutefois, avant de retourner en France, Emmanuel Macron est reparti à Alger pour signer une déclaration avec le Chef d'État Algérien, Tebboune et consacrer le nouveau partenariat avec le pays, sur lequel il semble rassuré.