Politique

L’Amérique centrale penche vers la Chine

L’Amérique centrale penche vers la Chine

La présidente de Taïwan est en visite de dix jours au Guatemala et au Belize, les deux derniers pays de la région qui reconnaissent l’île. Elle visitera également les États-Unis dans le cadre d’une diplomatie informelle qui a causé la colère de la Chine. Toutefois, la visite a déjà provoqué des condamnations chinoises : la dirigeante de Taïwan, Tsai Ing-wen, s’est envolée hier mercredi 29 mars. Mais elke a fait aussi le déplacement pour essayer de contrer l’influence grandissante de la Chine dans la région. Elle fera aussi deux escales aux États-Unis, où elle devrait rencontrer le speaker de la Chambre des représentants, le républicain Kevin McCarthy, sept mois après la visite mouvementée de sa prédécesseure, la démocrate Nancy Pelosi, à Taïwan. Le voyage de Tsai Ing-wen intervient une semaine après l’annonce par le Honduras de la fin de ses relations diplomatiques avec Taïwan, au profit de Pékin. Depuis 2016, date de l’arrivée au pouvoir de Mme Tsai, qui défend la souveraineté de Taïwan.