Le président polonais, Andrzej Duda, a pris la décision de gracier deux députés d'opposition qui avaient été arrêtés début janvier dans le palais présidentiel. Les deux hommes étaient accusés d'abus de pouvoir remontant à 2007, lorsqu'ils occupaient des postes au sein du bureau anticorruption.

Tension politique croissante

Cette affaire a ravivé les tensions entre le président et le nouveau gouvernement libéral, alors que la Pologne cherchait à restaurer l'État de droit. Au lieu de symboliser un retour à la légalité, cette décision a exacerbé le bras de fer politique entre le président et le gouvernement en place.

Réactions attendues

On attend désormais des réactions vives de la part de l'opposition ainsi que des commentaires du gouvernement concernant cette grâce présidentielle. Cette décision risque également de susciter des débats animés au sein de la société polonaise sur la question de l'indépendance judiciaire et de l'équité dans le traitement des affaires politiques.

Cette situation souligne une fois de plus les tensions politiques persistantes en Pologne et met en lumière les défis auxquels le pays est confronté pour parvenir à un consensus politique et à une stabilité institutionnelle.