Coronavirus : les Etats-Unis enregistrent un premier cas du variant Omicron

Coronavirus : les Etats-Unis enregistrent un premier cas du variant Omicron

Les autorités sanitaires américaines ont annoncé mercredi 1er décembre, avoir détecté le nouveau variant Omicron chez un individu de retour d’un voyage d’Afrique du sud.

Il fallait bien s’y attendre. Le variant Omicron est désormais présent aux États-Unis. Selon un communiqué des Centres de prévention et de lutte contre les maladies (CDC), ce nouveau variant du coronavirus a été détecté en Californie chez un individu qui revenait d’Afrique du Sud le 22 novembre. Les autorités sanitaires américaines ont indiqué que la personne était « entièrement vaccinée et présentait des symptômes légers en cours d’amélioration », ont-elles déclarée avant de préciser que « Toutes les personnes en contact proche (avec cette personne) ont depuis été testées négatives ». 

Depuis sa découverte en Afrique du sud, le variant Omicron s’est déjà rependu dans une vingtaine de pays dans le monde. L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) l’a catalogué vendredi comme « préoccupant ».

Des nouvelles mesures sanitaires

Immédiatement après la détection du nouveau variant, Washington a inscrit huit pays de l’Afrique australe sur la liste noire. Des personnes en provenance de ces pays sont interdites jusqu’à nouvelle ordre d’entrer sur le territoire américain.

Désormais Toutes les personne adultes étrangères entrant aux États-Unis doivent être vaccinées, mais aussi avoir été testées négatifs dans les trois jours avant de prendre l’avion y compris les touristes. Les Américains de retour de l’étranger doivent également être testés, trois jours ou un jour avant leur départ selon leur statut vaccinal. Le gouvernement américain souhaite réduire le délai à un seul jour pour tous.

L’OMS et l’Organisation des Nations Unis (ONU) pensent que ces fermetures de frontières sont inefficaces et stigmatisantes pour les pays concernés comme l’Afrique du Sud où le nouveau variant a été découvert en premier. L’OMS a insisté en rappelant sur son compte Twitter qu’ « avec un nombre croissant de pays qui imposent des interdictions de vols aux pays d’Afrique australe à cause du variant Omicron de la COVID-19, WHO demande que les frontières restent ouvertes et que les pays se conforment à la science et au RSI ».

Le département de santé de San Francisco a dit s’être « préparé à y faire face » estimant que ce n’était pas la peine de ‘’paniquer’’.

 Jean Baptiste Bodo