Cameroun : ASBY assiste les femmes rurales contre le Covid-19

Cameroun : ASBY assiste les femmes rurales contre le Covid-19

L'Association des Bayam-Selam du Cameroun (ASBY) a entrepris une descente sur le terrain pour offrir de nombreux kits comme mesures barrières aux commerçantes de la région du Centre.

Des boîtes de savons, des gels hydroalcooliques et des bouchons de nez. Tel est l'arsenal de cadeaux dont ont bénéficié les commerçantes et les femmes rurales la semaine dernière à Yaoundé. Question de leur rappeler la présence encore malheureuse du Covid-19 et surtout l'existence de ses variantes ; ce qui nécessite donc un respect des mesures de barrières. Cette distribution a débuté au marché du Mfoundi le 14 octobre. Elle a été suivie le 16 octobre par le marché de Nsam au marché ASBY. Ce choix s'explique par le caractère spontané du marché, où l'on retrouve une grande diversité de la population, notamment des personnes déplacées du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, ainsi que des ressortissants du Nord et des femmes venues de la périphérie de Yaoundé pour vendre leurs produits frais.

C'est un geste mené par le Président fondateur de l'Association des Bayam-Selam du Cameroun (ASBY) en synergie avec le Fonds des Nations Unies pour la Population (UNPFA), le Ministère de la Promotion de la Femme et de la Famille et l'aide de la diaspora ASBY. Une action qui trouve son prétexte dans la célébration de la journée mondiale de la femme rurale célébrée chaque 15 octobre. Journée baptisée cette année par l'accès à la terre pour les femmes.


Si cette initiative s'inscrit dans le cadre de la réponse à Covid-19, elle obéit également à un processus initié par l'ASBY. Ce processus est lié à la formation et à l'émergence des femmes rurales qui jouent un rôle important dans l'économie verte de la nation et sont donc présentées comme la mère du Cameroun. Pour la présidente fondatrice, Marie Mballa Biloa, le message adressé aux femmes rurales est "d'être fières car ce sont elles qui font en sorte qu'il n'y ait pas de famine au Cameroun".


Paul Reinhard WANDJI