Lutte contre les stupéfiants : La France apporte son appui au Gabon

Lutte contre les stupéfiants : La France apporte son appui au Gabon

Fin octobre, deux policiers français de la brigade des stupéfiants de la préfecture de police de Paris sont venus à Libreville pour participer à l'organisation d'une formation anti-drogue. Cette formation de deux semaines était principalement destinée aux policiers de l'Office central de lutte anti-drogue (OCLAD) mais aussi aux gendarmes et aux douaniers.

La France étend son soutien au pays d'Ali Bongo dans la lutte contre la drogue. En effet, nous avons appris de bonnes sources qu'à la fin du mois d'octobre, deux policiers français de la brigade des stupéfiants de la préfecture de police de Paris sont venus à Libreville pour participer à l'organisation d'un stage de formation sur la lutte contre les stupéfiants. Cette formation de deux semaines était principalement destinée aux policiers de l'Office central anti-drogue (OCLAD) mais aussi aux gendarmes et aux douaniers.

"Il s'agissait ainsi de présenter aux personnels affectés dans la capitale gabonaise (1ère semaine) mais aussi à l'intérieur du pays (2ème semaine) les principales techniques spécifiques à la lutte contre les stupéfiants en matière de procédure, de mise en place d'un dispositif de surveillance et d'interpellation", indiquent les services de l'ambassade de France au Gabon.

Le service de sécurité intérieure de l'ambassade a associé à cette formation un représentant de l'Office des Nations unies contre la drogue et le crime (ONUDC) qui a abordé avec les stagiaires plusieurs questions, notamment les principales routes africaines utilisées par les trafiquants de drogue pour transporter le cannabis, l'héroïne, la cocaïne et les drogues de synthèse. "Au cours de la cérémonie de clôture de cette formation, l'attaché de sécurité intérieure a fait un don de vingt cas de détection dans le domaine de l'héroïne et de la cocaïne au représentant du commandant en chef de la police gabonaise", note les services de l'ambassade de France au Gabon.

AMINA MALLOUM