Au moins 14 migrants africains mis aux arrêts en Italie après la mort d'un guinéen

Au moins 14 migrants africains mis aux arrêts en Italie après la mort d'un guinéen

La police a fait savoir lundi 4 février que les autorités romaines ont mis aux arrêts au moins 14 migrants originaires d'au moins neuf pays africains pour leur implication présumée dans les troubles survenus dans un centre de rapatriement à la suite de la mort d'un migrant guinéen.

Les faits rapportés stipulent qu'après la découverte du corps du guinéen dimanche, plusieurs migrants du centre ont commencé à mettre du feu sur des matelas . Ils se sont aussi attaqué au  personnel en charge de l'application de la loi.

Un groupe a réussi à atteindre les véhicules de la police en stationnement, mettant le feu, à l'un d'entre eux, tandis qu'un autre groupe est entré dans une pièce où les forces de l'ordre gardaient des objets. Ils les ont pris et détruit.

 Les suspects sont originaires des pays tels que le Maroc, la Guinée, le Cuba, la Guinée, le Pakistan, la Gambie, le Nigeria, le Sénégal, la Tunisie et le Chili.

À en croire la police, les suspects ont par ailleurs détruit huit caméras vidéo et pour baisser les tensions qui se sont intensifiées en soirée, les autorités ont fait usage du gaz lacrymogène et trois agents ont été blessés.