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L’opposante franco-algérienne Amira Bouraoui condamnée à 10 ans de prison ferme

L’opposante franco-algérienne Amira Bouraoui condamnée à 10 ans de prison ferme

L'opposante franco-algérienne Amira Bouraoui, médecin de formation, a été condamnée à 10 ans de prison ferme par le tribunal de Constantine en Algérie, mardi. Cette condamnation par contumace est liée à une accusation de "sortie illégale du territoire" après avoir franchi la frontière tunisienne en février.

Le verdict a été rendu en l'absence d'Amira Bouraoui, qui vit actuellement en France. Cette condamnation a suscité une vive réaction de la part de la communauté internationale, qui a dénoncé une atteinte aux droits de l'homme et à la liberté d'expression.

Amira Bouraoui est une figure importante de l'opposition algérienne. Elle s'est exprimée publiquement contre le régime en place et a participé à des manifestations pacifiques pour réclamer des réformes politiques. Sa condamnation est considérée comme une tentative de réduire au silence les voix dissidentes et d'étouffer toute opposition politique.

Accusé d'avoir aidé Amira Bouraoui à s'enfuir en France, le journaliste Mustapha Bendjama a également été condamné à six mois de prison ferme. Cette condamnation est un autre exemple de la répression croissante des journalistes et des défenseurs des droits de l'homme en Algérie.

Cette condamnation d'Amira Bouraoui à 10 ans de prison ferme est une atteinte grave aux droits de l'homme et à la liberté d'expression. La communauté internationale doit continuer à faire pression sur l'Algérie pour qu'elle respecte les droits fondamentaux de ses citoyens et mette fin à la répression politique. Il est essentiel que les voix dissidentes soient entendues et que les journalistes puissent exercer leur métier sans crainte de représailles.