Chronique

Quand les médias et réseaux sociaux crachent leur venin sur la CAN

Quand les médias et réseaux sociaux crachent leur venin sur la CAN
Dans la vie, il n’y a que deux solutions: éteindre les feux de forêts ou extraire les victimes. Deux options: la pessimiste ou l’optimiste. Deux camps: les mauvaises langues et les indéfectibles. Deux écoles: la cynique et l’idéaliste. Deux réalités sportives: la victoire ou la défaite. Et au final, une seule et unique vérité. Les médias camerounais et leur allié que sont les réseau sociaux, à la solde de certains lobbys aux intérêts bassements venals et mercantilistes , détestent tout ce qui se rapporte à la CAN. Tout ce qui peut nuire au Cameroun est permis, quitte à créer de fausses informations sur la capacité du Cameroun à organiser cette grande messe du football.
Les journalistes de certains médias, spécialiste dans les informations à charge contre le Cameroun, n'ont pas manqué de saboter une fois de plus les infrastructures de la CAN comme si le pays n'avait que Olembe pour jouer cette fête continentale.
 
En janvier, la CAN au Cameroun va combler la terre entière, au point de créer une jurisprudence de la diplomatie sportive. Jamais plus, l’on n’osera refuser la confiance à l’Afrique, capable du meilleur. Mais cela implique du sérieux, de la rigueur, des infrastructures de bon niveau. Voilà qui nous ramène au développement. Car il ne sert à rien, pour un peuple, de rêver de grandes choses, s’il ne sait se mettre en situation de développer son pays, et de faire la preuve de sa capacité d’organisation.
 
S’il y a un point sur lequel le Cameroun peut se bomber le torse à ce jour, c’est celui des infrastructures sportives. En Afrique, on doit certainement compter sur les doigts de la main les pays qui disposent d’autant de stades fonctionnels. Il faut lorgner du côté de l’Afrique du Sud, de l’Egypte et du Maroc. C’est dire à quel point le pays des Lions indomptables a réalisé un grand bond en avant dans la perspective de la CAN à venir.
 
El Hadj Diouf, l’ancien buteur des Lions de la Teranga du Sénégal, aux côtés des anciens Lions Indomptables, Roger Milla, Samuel Eto’o, Patrick Mboma, Joseph Antoine Bell, Geremi Njitap et quelques personnalités de la presse dont Philippe Doucet, ont visité les terrains d’entraînement et le grand stade de Japoma. À la fin de cette tournée, ils ont tous été dithyrambiques sur la qualité des infrastructures sportives qu’ils ont touchées du doigt. Si le joyau qu’est Olembe est en cours de finition, la délégation a tout de même pu apprécier la pelouse et les gradins déjà fonctionnels. Difficile de rester insensible à la beauté de l’infrastructure.
 
On sait tous que dans notre continent et au Cameroun en particulier, lorsque le désarroi a tout envahi, il ne reste généralement que le football pour offrir, de temps à autre, un peu de joie, un peu de détente. Et les matchs de l’équipe nationale sont souvent le dernier rempart contre le délitement du sentiment d’appartenance à une seule et même nation. Alors, quand l’Etat n’est même pas capable de préserver cela, on se dit : quelle humiliation! Heureusement cela n'est pas prêt d'arriver dans notre pays. Car que cela provienne d’un dénuement chronique ou d’une carence coupable, il n’y a jamais rien de très glorieux à recevoir ses visiteurs dans le salon ou sur la pelouse du voisin. Même aux heures les plus sombres de la crise dans les régions de nord-Ouest et du du sud-ouest, de la lutte contre boko haram, de la pandémie avec ses 13 variants, le cameroun tiendra son paris et la fête sera rayonnante .
 
C'est donc à se demander devant une telle démission des médias, face à autant d’incurie des journalistes, on se surprend, certains jours, sur le point de regretter pourquoi Roly-Londell Klein n'a pas encore suffisamment de soutien pour devenir un media digne de ce nom?
Et comme on le chantait jadis dans l’Empire du Wassoulou, «si tu ne sais pas et ne peux vraiment pas être impartial, cède le trône aux hommes justes et valeureux !»