Le football mondial a vibré ces dernières 24 heures au rythme du Mondial des clubs, où deux géants européens, le Real Madrid et Manchester City, ont connu des débuts contrastés. Le Real, privé de Kylian Mbappé, n’a pu faire mieux qu’un match nul (1-1) face au club saoudien d’Al-Hilal, tandis que Manchester City s’est imposé sans briller contre le Wydad Casablanca (2-0). Ces résultats relancent le débat sur la suprématie européenne et la montée en puissance des clubs non-européens dans la compétition.
Des favoris sous pression
Le Real Madrid, attendu comme le grand favori du tournoi, a peiné à trouver la faille face à une équipe d’Al-Hilal bien organisée et déterminée à créer la surprise. L’absence de Mbappé s’est fait sentir, tout comme le manque de rythme de certains cadres, encore en phase de reprise. Manchester City, de son côté, a assuré l’essentiel grâce à un collectif solide, mais sans étincelles, face à une équipe de Casablanca accrocheuse.
Un tournoi plus ouvert que jamais
Ces premiers résultats illustrent l’évolution du Mondial des clubs, où la hiérarchie traditionnelle est de plus en plus contestée. Les clubs d’Asie et d’Afrique, portés par des investissements massifs et une ambition décomplexée, bousculent les certitudes et offrent un spectacle renouvelé. Pour les clubs européens, la pression est maximale : ils doivent non seulement gagner, mais convaincre.
Les enjeux économiques et symboliques
Au-delà du terrain, le Mondial des clubs est devenu un enjeu économique majeur, vitrine pour les sponsors et les diffuseurs. La performance des clubs européens est scrutée par les investisseurs du Golfe et d’Asie, qui voient dans la compétition un levier de soft power et de rayonnement international. Le football, plus que jamais, se joue aussi en coulisses.
Conclusion : Vers une redistribution des cartes ?
Le Mondial des clubs 2025 s’annonce plus ouvert et incertain que jamais. Les performances du Real Madrid et de Manchester City seront déterminantes pour la suite, mais la montée en puissance des clubs non-européens pourrait bien rebattre les cartes d’un football mondial en pleine mutation.