L'affaire de l'annulation de l'obligation de quitter le territoire français (OQTF) de "Doualemn", un ressortissant étranger dont l'identité et le parcours sont controversés, a pris une tournure inquiétante avec l'ouverture d'une enquête pour menaces visant les magistrats du tribunal administratif qui ont pris cette décision.
Cette affaire, qui s'est enflammée sur les réseaux sociaux, met en lumière les dangers de la désinformation et de la haine en ligne, ainsi que la vulnérabilité des juges face aux attaques et aux pressions de toutes sortes.
L'annulation de l'OQTF de "Doualemn", dont les motifs précis n'ont pas été rendus publics, a provoqué une vague d'indignation sur les réseaux sociaux, où des milliers d'internautes ont exprimé leur colère et leur incompréhension face à cette décision. Certains ont même lancé des appels à la violence contre les magistrats du tribunal administratif, les accusant de "trahison" et de "complicité" avec l'immigration illégale.
Face à cette situation, le parquet a décidé d'ouvrir une enquête pour cyberharcèlement, menaces de mort à l'encontre d'un magistrat et provocation publique à commettre un crime. Les investigations ont été confiées à la police judiciaire de Melun, qui devra identifier les auteurs des menaces et les traduire en justice.
Cette affaire rappelle les précédentes attaques dont ont été victimes des magistrats en France, notamment dans le cadre d'affaires sensibles liées au terrorisme ou à la criminalité organisée. Elle souligne la nécessité de renforcer la protection des juges et de garantir leur indépendance, afin qu'ils puissent exercer leurs fonctions en toute sérénité et sans être soumis à des pressions extérieures. La lutte contre la haine en ligne et la désinformation est également un enjeu majeur pour préserver l'État de droit et le fonctionnement de la démocratie.