Dans la nuit du 16 au 17 juin 2025, Kiev a été la cible d’une nouvelle attaque aérienne russe, faisant au moins onze blessés et causant d’importants dégâts matériels. Plus de trois ans après le début de l’invasion, la guerre en Ukraine s’enlise, oscillant entre guerre de positions et frappes ciblées sur les infrastructures civiles.
La capitale ukrainienne, symbole de la résistance, vit au rythme des alertes, des destructions et d’une solidarité nationale sans faille.
Face à la persistance du conflit, la diplomatie européenne est mise à l’épreuve. L’Union européenne, qui a imposé une série de sanctions économiques à la Russie et fourni une aide militaire et humanitaire massive à l’Ukraine, se heurte à la lassitude de certains États membres et à la pression de la crise énergétique.
Les débats sur l’augmentation de l’aide, la livraison de nouveaux armements et l’accueil des réfugiés témoignent des tensions internes, mais aussi de la détermination à ne pas céder devant l’agression russe.
La France, l’Allemagne et la Pologne tentent de maintenir l’unité du front européen, tout en plaidant pour une solution politique à long terme. Mais les négociations sont au point mort, Moscou refusant toute concession et Kiev exigeant le retrait total des troupes russes. L’OTAN, de son côté, réaffirme son soutien à l’Ukraine, sans toutefois franchir le seuil d’une intervention directe.