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OMONDO INTERNATIONAL - Gabon : Écrasante victoire du "oui" au référendum constitutionnel

Un plébiscite pour le nouveau régime

Le "oui" l'emporte largement au référendum sur la nouvelle constitution du Gabon, avec 91,8% des voix selon les résultats provisoires. Ce plébiscite renforce la légitimité du régime militaire du général Brice Oligui Nguema, qui a pris le pouvoir lors d'un coup d'État en août 2023.

Les principales modifications constitutionnelles

La nouvelle constitution, qui doit encore être confirmée par la Cour constitutionnelle, prévoit notamment :

  1. La réduction du mandat présidentiel de 7 à 5 ans
  2. L'instauration du scrutin à deux tours
  3. Des changements dans la structure du pouvoir exécutif

Contexte politique

Ce référendum intervient dans un contexte politique tendu :

  • Le coup d'État militaire d'août 2023 a mis fin au règne de la famille Bongo, au pouvoir depuis plus de 50 ans
  • Le nouveau régime promet une transition démocratique et des réformes structurelles
  • L'opposition, largement muselée depuis le coup d'État, n'a pas eu les moyens de faire campagne pour le "non"

Réactions internationales

La communauté internationale observe avec attention ces développements :

  • Certains pays saluent les promesses de réformes démocratiques
  • D'autres expriment des inquiétudes quant à la légitimité du processus référendaire

Perspectives pour le Gabon

Ce référendum ouvre la voie à une nouvelle ère politique au Gabon :

  • Le général Nguema s'est engagé à organiser des élections présidentielles en 2025
  • Les défis économiques et sociaux restent importants pour le pays
  • La capacité du nouveau régime à tenir ses promesses de réformes sera scrutée de près

Analyse critique

Bien que présenté comme une avancée démocratique par le nouveau régime, ce référendum soulève des questions sur les conditions de son organisation et sur la réelle liberté de choix des électeurs gabonais. La transition politique au Gabon reste un processus complexe et incertain, dont les implications à long terme pour la démocratie et la stabilité du pays restent à déterminer.

Tchad : Le Premier ministre mobilise les partisans pour le referendum constitutionnel

Le Tchad se prépare pour un moment crucial de son histoire politique avec le referendum constitutionnel prévu le 17 décembre. Alors que la campagne référendaire doit débuter le 25 novembre, les partisans du oui et du non se mobilisent pour promouvoir leurs arguments respectifs. Dans ce contexte, le Premier ministre de transition, Saleh Kebzabo, a tenu des rencontres avec les partis politiques qui soutiennent la transition et qui sont regroupés au sein de la « coalition pour le oui ».

La préparation du referendum constitutionnel

Le referendum constitutionnel suscite un vif débat politique au Tchad. Ce scrutin est considéré comme une étape cruciale pour définir l'avenir du pays et apporter des réformes constitutionnelles importantes. Alors que la date du 17 décembre approche à grands pas, les camps en faveur et contre le referendum mettent en place leurs stratégies respectives pour convaincre les électeurs.

Le soutien de la "coalition pour le oui"

Dans ce contexte, le Premier ministre de transition, Saleh Kebzabo, a rencontré lundi les partis politiques qui soutiennent la transition et qui sont regroupés au sein de la « coalition pour le oui ». Cette coalition rassemble des forces politiques qui soutiennent les réformes constitutionnelles proposées et qui voient dans le referendum une opportunité de renforcer la démocratie et la stabilité du pays.

Lors de ces rencontres, le Premier ministre a écouté les préoccupations et les propositions des partis politiques membres de la coalition. Il a souligné l'importance d'un dialogue ouvert et inclusif pour garantir la transparence et la légitimité du processus référendaire. Le Premier ministre a également exprimé sa volonté de travailler en étroite collaboration avec tous les acteurs politiques afin de promouvoir un environnement propice à un débat constructif et éclairé.

 Vers une campagne référendaire animée

Avec le début de la campagne référendaire prévu le 25 novembre, le Tchad s'apprête à vivre des semaines intenses de débats et de mobilisation politique. Les partisans du oui et du non rivaliseront d'arguments pour convaincre les électeurs de leur position respective. La société civile et les médias joueront également un rôle crucial dans l'information et la sensibilisation des citoyens sur les enjeux du referendum.

Le Tchad est à un tournant décisif de son histoire politique, et le referendum constitutionnel sera un moment clé pour définir l'avenir du pays. La participation active de tous les acteurs politiques et la tenue d'un processus transparent et équitable seront essentielles pour garantir la crédibilité et l'acceptation des résultats du referendum.