Le « violeur de Tinder » nie en appel, un procès sous haute tension
Le procès en appel de Salim Berrada, surnommé le « violeur de Tinder », s’est ouvert le 16 septembre 2025 dans un climat particulièrement tendu. Condamné à 18 ans de réclusion criminelle en première instance pour des faits graves d’agression sexuelle et de viol sur deux victimes rencontrées via l’application Tinder, l’accusé maintient sa défense affirmant ne « reconnaître aucun des faits ». Ce dossier retient l’attention de l’opinion publique et des associations, tant pour sa gravité que pour ses enjeux juridiques.
Un contexte judiciaire complexe
L’affaire Berrada a profondément marqué les débats sur la sécurité des rencontres en ligne et la protection des victimes. En appel, la cour doit réévaluer les preuves présentées, les témoignages des victimes, ainsi que l’attitude de l’accusé. La lourdeur des accusations et la médiatisation scolaire du cas font peser sur ce procès une pression considérable, tant sur les victimes que sur les magistrats.

Divers experts psychologiques et juridiques ont été appelés à témoigner, offrant des éclairages sur le comportement de l’accusé, le mécanisme des agressions et les possibles remises en cause des preuves techniques.
Enjeux sociétaux et législatifs
Au-delà du cas personnel de Salim Berrada, cette affaire cristallise les inquiétudes liées à la montée des violences sexuelles et au développement des applications de rencontre. Des discussions sont en cours au Parlement pour renforcer la régulation de ces plateformes, notamment en ce qui concerne la vérification d’identité et la prévention des comportements criminels.
Les associations féministes et de défense des victimes attendent de ce nouveau procès une confirmation de la sévérité des peines, ainsi qu’un signal fort de la justice envers ce type de délinquance.
Ce procès est emblématique des défis actuels de la justice face à la criminalité numérique et aux violences faites aux femmes, appelant à une vigilance accrue et à des réformes concrètes.
