Le Bénin a été frappé par une attaque djihadiste meurtrière à sa frontière avec le Niger et le Burkina Faso, faisant 28 victimes parmi les soldats béninois. Cette tragédie souligne la vulnérabilité croissante des pays côtiers d'Afrique de l'Ouest face à l'expansion des groupes terroristes dans la région du Sahel.
L'attaque s'est produite dans une zone frontalière particulièrement sensible, connue pour être un corridor de transit pour les groupes armés opérant entre le Sahel et les pays côtiers. Les assaillants, dont l'identité n'a pas encore été confirmée, ont probablement profité de la porosité des frontières pour mener cette opération d'envergure.
Cette attaque s'inscrit dans un contexte régional tendu, marqué par une recrudescence des activités djihadistes dans les pays du Sahel, notamment au Mali, au Burkina Faso et au Niger. Le Bénin, jusqu'alors relativement épargné par ce phénomène, se trouve désormais en première ligne face à cette menace grandissante.
Les autorités béninoises ont immédiatement réagi en renforçant les mesures de sécurité dans la région et en appelant à une coopération régionale accrue pour lutter contre le terrorisme. Le président Patrice Talon a déclaré un deuil national de trois jours et promis une réponse ferme à cette agression.
Cette attaque soulève plusieurs questions cruciales pour l'avenir de la sécurité régionale :
- La capacité des pays côtiers à faire face à la menace djihadiste
- L'efficacité des stratégies de coopération régionale en matière de sécurité
- Le rôle des partenaires internationaux, notamment la France et les États-Unis, dans le soutien aux efforts antiterroristes
Les experts en sécurité s'accordent à dire que cette attaque marque un tournant dans la stratégie des groupes djihadistes, qui cherchent manifestement à étendre leur influence vers les pays côtiers du Golfe de Guinée. Cette expansion représente un défi majeur pour des pays comme le Bénin, le Togo et la Côte d'Ivoire, qui doivent désormais repenser leurs stratégies de défense et de sécurité.
La communauté internationale, en particulier l'Union Africaine et la CEDEAO, est appelée à jouer un rôle crucial dans le soutien au Bénin et aux autres pays de la région face à cette menace croissante. Une réponse coordonnée et multidimensionnelle, alliant sécurité, développement et gouvernance, sera nécessaire pour endiguer la progression du djihadisme dans la région.
L'opposition béninoise fait son retour au parlement en remportant 28 sièges sur 109 aux législatives, une première sous le président Patrice Talon après quatre ans d'absence, selon les résultats provisoires donnés mercredi par la Commission électorale nationale autonome(CENA). D'après la CENA, le principal parti d'opposition, les Démocrates a remporté 28 sièges tandis que l'Union Progressiste pour le renouveau (UP-R) et le Bloc républicain (BR) partis de la mouvance présidentielle ont respectivement obtenu 53 et 28 sièges. Les résultats définitifs des législatives organisées dimanche sont attendus vendredi.
Le mercredi 03 août 2022, les responsables de l'Agence Territoriale de Développement Agricole du pôle 7 ont réceptionné à l'aéroport International Cardinal Bernardin GANTIN, une première vague de 38.000 poussins ponte d'un jour, importés au titre de la deuxième campagne d'appui en poussins ponte d'un jour aux éleveurs de poules pondeuses installés en République du Bénin.
Le Parti du Renouveau Démocratique de Me Adrien Houngbédji, ancien président de l'Assemblée nationale et ancien premier ministre a fusionné avec l'Union Progressiste de Patrice Talon, la plus grande formation politique de la majorité présidentielle pour donner naissance à l'Union progressiste, le Renouveau. L'accord entre les deux parti a été rendu public dimanche 21 août à Porto-Novo où le défunt PRD est maître depuis trente ans.
Au Bénin, le parti d'opposition les démocrates rejette les 28 sièges sur 109 que la commission électorale lui a attribués. Il se dit surpris et son président Éric Houndété annonce des recours devant la Cour constitutionnelle, selon une déclaration lue aux premières heures de ce jeudi 12 janvier.
Les pays africains producteurs de pétrole ont décidé de créer une banque spécialement dédiée à l'industrie pétrolière et énergétique. L’idée a été actée lors de la 44ème session du conseil des ministres de l'Organisation des producteurs de pétrole africains (APPO) tenue le 2 novembre à Cotonou, capitale du Bénin, et devrait permettre la mise en place de la Banque africaine de l'Energie (BAE) au plus tard le 30 juin 2024.
C'est dans le cadre de la mission multinationale de soutien à la sécurité que le Bénin ambitionne d'envoyer environ 2 000 soldats à Haïti. Une annonce y relative a été faite lundi par l'ambassadrice américaine auprès des Nations Unies Linda Thomas-Greenfield. C'était à l'occasion de la 46e réunion des chefs d'États et de gouvernement de la CARICOM. Une concertation qui a débuté dimanche à Guyana avec la participation du premier ministre d'Haïti Ariel Henry.
En octobre dernier, le conseil de sécurité de l'ONU a approuvé l'envoi d'une mission multinationale d'appui à la sécurité en renfort opérationnel à la police nationale d'Haïti qui fait face à la violence des gangs criminels. Il s'agira de créer des conditions propices à la tenue des élections libres.
Le Bénin a rouvert sa frontière avec le Niger. En effet, le pays a levé la suspension des importations de marchandises transitant par le port de Cotonou. C'est ce qu'a annoncé mercredi le directeur général Bart Jozef Johan Van Eenoo du port dans un communiqué après cinq mois de sanctions ouest-africaines appliquées en réponse au coup d'État survenu dans le pays sahélien.
Le conseil d'administration du fonds monétaire international a annoncé jeudi 14 décembre un nouvel accord avec le Bénin pour un prêt d'un montant équivalent à 200 millions de dollars américains sur deux ans, au titre de la facilité pour la résilience et la durabilité.
Au Niger, le premier ministre Ali Mahaman Lamine Zeine nommé par les militaires ayant pris le pouvoir dans le pays a assisté mercredi 1er novembre à la mise en service d'un oléoduc géant devant acheminer du brut des gisements de pétrole du sud-est jusqu'au Benin d'après la télévision publique. Les frontières entre le Niger et le Bénin, ont été fermées à la suite des lourdes sanctions régionales imposées après le coup d'État du 26 juillet par la communauté économique des États de l'Afrique de l'ouest . Grâce à cet Oléoduc long de près de 2.000 km, le Niger, l'un des États les plus pauvres du monde, pourra écouler pour la première fois son brut sur le marché international via le port Sèmè au Bénin voisin. "Les ressources de l'exploitation seront destinées exclusivement à assurer la souveraineté et le développement de notre pays sur la base d'un partage équitable aux populations" a déclaré Lamine Zeine lors de la cérémonie de mise en service.
Mardi 12 décembre, les organisations non gouvernementales internationales intervenants au Niger ont demandé à la communauté économique des États de l'Afrique de l'ouest un allègement de ses sanctions contre Niamey pour favoriser l'entrée par le Bénin voisin d'une aide humanitaire d'urgence.