Société

Niger : Les associations de la société civile demandent le départ des forces militaires françaises

Niger : Les associations de la société civile demandent le départ des forces militaires françaises
Le mouvement M62, principal organisateur de la manifestation qui a commencé samedi 17 septembre demande le départ des forces militaires françaises du Niger. Les différents manifestants demandent aussi une certaine amélioration des conditions de vie de tous les citoyens dans le pays. Car selon les Nations Unies, ce pays de l'Afrique de l'Ouest est l'un des plus pauvres au monde.
Cette grande marche, autorisée par le gouvernement, a drainé du beau monde ce dimanche matin dans la capitale Niamey. Pratiquement toutes les grandes figues de la société civile et plusieurs responsables des partis politiques de l'opposition nigérienne étaient de la partie à Toumo, lieu de départ de cette marche qui avait pour direction la grande place de la Concertation, qui était le lieu ultime du meeting.
 
Pendant ce long parcours qui les amenaient à la place de l'Assemblée nationale, les différents manifestants ont répété d'une seule voix le slogan : « Non à l'augmentation du prix du gasoil et à la cherté de la vie ! Nous exigeons le départ de la force française Barkhane et l'arrivée des forces russes ».
 
Ces slogans étaient appuyés de plusieurs pancartes sur lesquelles on pouvait lire : « L'armée française criminelle, dégage ! ». Sur le lieu des manifestations deux drapeaux flottaient sur les mains grévistes : Les drapeaux nigériens et russes. Ces deux drapeaux ont flotté côte-à-côte tandis que celui de la France est barré d'un trait noire. Ce trait noire avait pour ambition de dire non à la France. 
 
En organisant cette grande manifestation à caractère pacifique, la société civile (Réseau panafricain pour la paix, la démocratie et le progrès) se dit satisfait de la mobilisation. D'après, les responsables de cette organisation « Ce n'est qu'un début ». Il faut noter que c'est une grande avancée en matière de démocratie au Niger. Les manifestations de la sorte étaient interdites à Niamey depuis 2018. Car selon le gouvernement elles pouvaient causer d'énormes dégâts.
 
Bera Cruz