L'Afrique franchit une nouvelle étape dans la lutte contre la pollution plastique

L'Afrique franchit une nouvelle étape dans la lutte contre la pollution plastique

Les gouvernements du Rwanda et de la Norvège ont lancé conjointement une coalition de grandes ambitions pour mettre fin à la pollution plastique. La coalition a été lancée à la suite de la résolution historique UNEA 5.2 adoptée en mars 2022 pour lancer les négociations autour d'un instrument international juridiquement contraignant visant à mettre fin à la pollution plastique.

Le Canada, le Pérou, l'Allemagne, le Sénégal, la Géorgie, la République de Corée, le Royaume-Uni, la Suisse, le Portugal, le Chili, le Danemark, la Finlande, la Suède, le Costa Rica, l'Islande, l'Équateur et la France sont parmi les premiers pays à rejoindre cette coalition.

En réponse à ces développements, Nhlanhla Sibisi, responsable de la campagne climat et énergie de Greenpeace Afrique, s’est émue quant au résultat engrangés sur le terrain : « Il est encourageant de voir les pays s'unir et prendre des mesures urgentes pour un avenir sans plastique. Cette initiative montre que nos gouvernements reconnaissent peu à peu la menace que représente le plastique pour la vie sur cette planète, pour nos écosystèmes et pour le climat. Nous espérons que cette reconnaissance les incitera à renforcer leur opposition à la production de plastique, qui devrait augmenter de manière significative au cours de la prochaine décennie. La pollution plastique est une crise mondiale et les gouvernements doivent collaborer à une approche plus coordonnée pour la résoudre », a-t-elle déclaré, avant de conclure : « Nous devons œuvrer à l'élaboration d'un traité mondial ambitieux et juridiquement contraignant sur les plastiques, qui va plafonner et réduire la production et l'utilisation de ces derniers, pour finalement mettre fin à la pollution par les plastiques à usage unique. Un traité solide permettra de garder le pétrole et le gaz dans le sol, de responsabiliser les grands pollueurs et de les pousser à passer à des systèmes de recharge et de réutilisation, et de garantir une transition juste et équitable pour les travailleurs concernés ».