Les enjeux de l’import substitution pour l’économie camerounaise

Les enjeux de l’import substitution pour l’économie camerounaise

La ville de Douala abrite depuis mercredi, la 4e édition du forum International des investisseurs, organisé par la chambre du commerce, de l’industrie et des mines. Au centre de cette 4e édition, l’import substitution. L’occasion pour les différents participants,  de revisiter les enjeux de cette pratique qui consiste à abandonner l’importation de biens pouvant être produits localement, et les possibles retombées pour l’économie camerounaise.

Environs 219 millions de dollars, un peu plus de 135 milliards de FCFA ont été prévus par le gouvernement camerounais pour soutenir la politique dite d’import-sunstitution en 2023.

Un investissement justifié car l’import-substitution présente de nombreux avantages pour pour l’économie camerounaise.

Le premier avantage est la réduction de la dépendance aux importations, qui peut permettre de renforcer la résilience de l’économie face aux fluctuations des marchés internationaux.

L’import substitution contribue ensuite à la création d’emplois. En favorisant la production locale elle crée de nouvelles opportunités d’emploi dans l’industrie nationale et contribue ainsi à réduire le chômage et à améliorer le niveau de vie des citoyens.

En outre l’import substitution permet le développement de l’industrie nationale. La production locale favorise en effet le développement de l’industrie nationale, pouvant entrainer une augmentation de la productivité, une amélioration des compétences techniques et une croissance économique durable.

Il faut noter cependant que la mise en œuvre d’une politique d’import-substitution présente également des difficultés parmi lesquels les coûts élevés en termes d’investissements, d’infrastructures, de formation et de recherche.

En ce sens, le forum International des investisseurs organisé par la chambre de commerce, de l’industrie, des mines et de l’artisanat, se présente dès lors comme la plateforme idéale, pour informer les producteurs locaux sur les mécanismes de financement de l’import substitution, et ainsi faciliter l’accès à ces financements.