Le FMI prolonge d'une année supplémentaire son accord avec le Cameroun ouvrant la voie à des financements supplémentaires

Le FMI prolonge d'une année supplémentaire son accord avec le Cameroun ouvrant la voie à des financements supplémentaires

Le 20 décembre dernier, le conseil d'administration du Fonds monétaire international (FMI) a donné son accord pour prolonger d'un an le programme de réformes économiques du Cameroun, qui devait initialement prendre fin en juillet 2024. Le ministre des Finances, Louis Paul Motaze, a annoncé cette décision dans un communiqué publié le jeudi 21 décembre. Selon le document, "le conseil d'administration du Fonds a approuvé la prolongation de 12 mois du programme afin d'approfondir d'autres problématiques émergentes, telles que la réduction des risques liés au changement climatique".

Une voie ouverte pour des financements supplémentaires

D'autres bailleurs sont également prévus pour apporter un soutien financier, notamment la Banque africaine de développement (BAD) qui a récemment approuvé un prêt de 74,25 millions d'euros (environ 49 milliards de FCFA) au Cameroun pour la mise en œuvre de la première phase du Programme d'appui au redressement du secteur de l'électricité (Parsec). La BAD s'engage également à fournir un deuxième financement de 30,94 millions d'euros (20,3 milliards de FCFA), dont le décaissement est prévu pour janvier 2025. Cependant, elle conditionne cette phase à l'extension d'un an du programme triennal soutenu par le FMI.

Un versement de près de 45 milliards de FCFA approuvé

En plus de prolonger le programme, le conseil d'administration du FMI a également approuvé le versement de près de 45 milliards de FCFA en faveur du Cameroun, comme l'a annoncé le Ministre des finances. Cela porte à environ 345 milliards de FCFA le montant total des versements effectués depuis le début du programme triennal en cours, conclu le 29 juillet 2021. Ce programme devrait permettre au pays de recevoir environ 770 milliards de FCFA en soutien budgétaire, selon les autorités. Sur ce montant, 380 milliards de FCFA devraient être fournis par le FMI, tandis que le reste devrait provenir de bailleurs de fonds tels que la BAD, la Banque mondiale, l'Union européenne (UE) et la France.