Un mouvement de contestation dénonce la corruption en Ouganda

Un mouvement de contestation dénonce la corruption en Ouganda

À Kampala, la capitale ougandaise, les nids-de-poule sont dans les rues. Abus de fonds publics, des hôpitaux défaillants, tels sont des sujets parmi tant d'autres qui font actuellement l'objet d'une campagne de protestation en ligne qui ébranle les fonctionnaires et d'autres personnes dans le pays où les manifestations dans les rues sont interdites.

En effet la campagne de contestation prend de l'ampleur en ligne sur la plateforme de médias sociaux X sous le nom de #UgandaParliamentExhibition. Elle s'attarde notamment sur des fuites de documents officiels et a été présentée comme une "exposition" dans une séquence de messages sur des questions controversés.

De sources d'informations concordantes, les derniers messages relatifs à l'assemblée nationale ougandaise, prétendent révéler des détails sur l'abus des ressources publiques, le népotisme dans le recrutement du personnel et même la collusion entre les fonctionnaires et les législateurs au sein des comités de surveillance.

Les messages se concentrent aussi sur la présidente du parlement Anita Among, membre influent du parti au pouvoir qui est critiquée pour avoir perçu d'énormes sommes en indemnités pour des déplacements à l'étranger y compris des voyages qui n'ont pas eu lieu. La campagne souligne qu'elle a reçu l'équivalent de 894 500 dollars en indemnités journalières et en allocations de représentation entre juillet et janvier.