Chronique

Présidentielle au Nicaragua : La réélection de Daniel Ortega agite la communauté internationale

Présidentielle au Nicaragua : La réélection de Daniel Ortega agite la communauté internationale

Depuis la réélection du président sortant Daniel Ortega pour un quatrième mandat à la présidence, la communauté internationale multiplie les dénonciations et menace de sanctionner le Nicaragua.

Certaines personnes peuvent penser que c'est un conte de fée, mais c'est bel et bien la réalité. Daniel Ortega est de nouveau élu président du Nicaragua avec une victoire absolue. Le fait que toute l'opposition s'est mise d'accord pour boycotter cette élection n'a rien changé. D'après certains observateurs politiques, tout était prévu et organisé d'avance afin qu'il soit réélu et continué son aventure avec ses complices.

Et il a réussi son coup. Mais le problème qui se pose est la communauté internationale qui ne lâche rien concernant le Nicaragua. Elle estime que Daniel Ortega est un dictateur et cette élection est une comédie pour masquer son vrai visage. Surtout que la plupart des rivaux sérieux du chef de l'Etat sont soient enfermés en prison ou misent de côté lors de cette présidentielle.

Pour montrer l'indignation des populations du Nicaragua envers Ortega, l'observatoire Abiertas a révélé que le taux d'abstention était de 81,5% par rapport au mensonge du gouvernement qui faisait allusion à 35%. Il s'est basé sur les données de 1450 observateurs non autorisés présents dans 563 bureaux de vote pour dénoncer cette élection.

La communauté internationale en action

Le président Joe Biden a dénoncé ce qui se passe au Nicaragua en accusant Daniel Ortega et son épouse ainsi que la vice-présidente Rosalia d'orchestrer une élection de pantomime qui n'était ni libre, ni juste et certainement pas démocratique. Soutenant l'idée du président Biden, le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken a déclaré à son tour que : << Nous continuerons à avoir recours à la disposition, à des mesures coordonnées par nos alliés et partenaires régionaux, aux sanctions et aux restrictions de visa pour que les complices des actes non démocratique du gouvernement Ortega - Murillo rendent des comptes >>. Le chef de l'Union Européenne Joseph Borell, le ministère des Affaires étrangères espagnols ainsi que la plupart des pays alliés aux États-Unis restent unanime sur le non respect de la démocratie au Nicaragua lors de ces élections et que ce pays doit être sanctionné.

 Les pays amis du Nicaragua apportent leur soutien au président Ortega

Le président Daniel Ortega ne se laisse pas faire. Il a immédiatement riposté face aux critiques européennes en déclarant que l'Espagne et l'Union Européenne sont dirigés par des régimes nazis. Il explique que ce qu'on appelle maintenant UE a une majorité des parlementaires fascistes et nazis qui cherchent à mettre le monde à ses pieds. Le président Ortega n'est pas seule dans cette bataille. Il est aussi soutenu par les pays alliés au Nicaragua tels que la Russie, le Cuba, la Bolivie et le Venezuela dont son président a martelé que l'impérialisme et ses alliés rampants en Europe pointent du doigt le Nicaragua. Mais il y a des gens qui aiment ce pays et sont fidèle a lui.  

La tension entre le Nicaragua et certains pays européens s'est intensifiée depuis dimanche après la réélection du président Daniel Ortega pour son quatrième mandat. Les avis des dirigeants du monde se divergent concernant le respect de la démocratie dans ce pays, considéré comme le plus pauvre d'Amérique centrale. Pour trouver des solutions à ce problème qui sépare le monde, les dirigeants des différents États doivent s'asseoir sur la même table et collaborer pour un but commun.

Yaouba Mamadou