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Accès à l'énergie électrique au Tchad : la Bdeac injecte 4 milliards pour la construction de deux Metro-grids et de réseaux de distribution

Accès à l'énergie électrique au Tchad : la Bdeac injecte 4 milliards pour la construction de deux Metro-grids et de réseaux de distribution

Ce projet, auquel la Bdeac contribue à hauteur de 4 milliards de francs CFA, vise à construire deux Metro-grids et les réseaux de transport et de distribution dans les villes de Mongo et Ati.

Par AM

La Banque de développement des États africains (Bdeac) a accordé une aide financière à ZIZ S.A. pour la construction de Metro-grids dans les villes de Mongo et Ati en République du Tchad. La cérémonie de signature de la convention de financement correspondante a eu lieu le mercredi 24 novembre à l'hôtel Ledger Plaza de N'Djamena entre le Président de la Bdeac, Fortunato-OFA Mbo Nchama, Alassane Sorgo, Directeur Général d'Ecobank Tchad, agissant en tant que Banque Agent, et Zakaria Ibrahim, Directeur Général de la Société ZIZ S.A.

Concrètement, ce financement de 4 milliards de dollars vise la construction, l'exploitation et la maintenance, dans chacune des villes, d'une centrale solaire hybride photovoltaïque-générateur (PV-GE) d'une capacité de 2,5 MW pour le champ photovoltaïque, 1,5 MW pour la source d'appoint et 1,5MW/5MW pour l'unité de stockage des batteries. La distribution de l'énergie électrique produite sera assurée dans chacune des villes par un réseau de transport moyenne tension (MT) de 20 km et un réseau de distribution basse tension (BT) de 40 km. Environ 3 000 foyers, artisans, industries et services publics locaux seront raccordés à ces unités. Selon le Bdeac, les impacts attendus du projet sont : l'amélioration de la qualité des soins de santé et de l'éducation par la fourniture continue d'énergie électrique ; l'augmentation de la compétitivité prix des entreprises avec la diminution des coûts de production et l'augmentation du temps de production et de la disponibilité de l'outil de production ; la libération du potentiel économique des villes.

AMINA MALLOUM