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Gabon : Soupçon de viol sur mineur dans l'équipe nationale U17

Gabon : Soupçon de viol sur mineur dans l'équipe nationale U17

Un ancien entraîneur de l'équipe nationale gabonaise U17 a été suspendu pour faute grave et pour suspicion de viol sur mineur. L'accusé rejette toutes les allégations d'abus sexuel à son encontre et s'en défend. Selon lui, ce problème est le résultat d'une certaine mafia qui voudrait salir son image. Vendredi dernier, l'entraîneur Patrick Assoumou Eyi a été suspendu de toute activité liée au football par la Fédération gabonaise de football.

Cette décision a été prise par la fédération gabonaise de football à l'encontre de Patrick Eyi qui était entraîneur de l'équipe nationale de football des U 17 jusqu'en 2017. L'information a été relayée par le journal britannique "The Guardian".

"Je ne suis victime que de mes compétences", a déclaré Patrick Eyi sur BBC Sports Africa. "J'entraîne des jeunes depuis 1990 et je n'ai jamais été dans un tribunal ou un commissariat de police".

Dans un communiqué publié vendredi, le ministre des Sports Franck Nguema a déclaré qu'une enquête sur de potentiels abus sexuels dans le sport du football au Gabon sera désormais jugée. Franck Nguema a poursuivi dans sa déclaration que le ministre de la Justice va se saisir de l'affaire pour y voir clair sur cette question et surtout ne pas se limiter à la mais d'aller plus loin, c'est-à-dire dans toutes les organisations sportives au Gabon.

Néanmoins, le journal britannique ''The Guardian'' déclare que la fédération gabonaise avait, avant la publication, déclaré qu'elle n'avait jamais enregistré de plainte liée à un acte de cette nature.
Il est important de rappeler que Patrick Seyi est actuellement le président de la plus grande ligue régionale du Gabon.
Le mis en cause serait donc instrumentalisé par certaines personnes tapies dans l'ombre qui souhaiteraient l'écarter du fleuron du football gabonais. En attendant l'issue de cette affaire, le secrétariat général de la Fegafoot a décidé de le suspendre de ses fonctions en attendant la conclusion de cette affaire.
Gabriel ONANA