Faits marquants

Burkina Faso : deux jours de deuil national en mémoire des victimes de l'attentat meurtrier de jeudi dernier

Burkina Faso : deux jours de deuil national en mémoire des victimes de l'attentat meurtrier de jeudi dernier

Dans une déclaration publique, le Président du Burkina Faso, Roch Marc Christian KABORE, a décrété un deuil national de deux jours en mémoire des victimes de l'attentat meurtrier de jeudi dernier dans le nord du pays. Cette attaque djihadiste a causé la mort de 41 personnes.

Une attaque de plus dans le nord du Burkina Faso, c'est 41 personnes qui convoyaient des VIP. Dans cette optique, le Président de la République Roch Marc Christian Kabore a signé un deuil national de 48 heures en mémoire des victimes.
Cette attaque a eu lieu dans la région de You dans le nord du pays, un convoi d'hommes armés a attaqué des civils et des volontaires du parti. L'Etat va envoyer une équipe de ratissage pour vérifier les dégâts causés par cette attaque. Le porte-parole du gouvernement, Alkassoum Maiga, dans un communiqué de presse radiodiffusé, a donné des détails sur cette attaque. "La mission de ratissage dans la zone a établi la mort de 41 personnes. ''
Au regard des dégâts causés par cette attaque, le Président de la République signera un décret de deux jours de deuil national pour partager la douleur avec les familles nucléaires des disparus avec l'ensemble de l'État. Le communiqué de presse confirme également que parmi les victimes figure le leader des VDP (Volontaires pour la Défense de la Patrie), Ladji Yoro.

Il faut savoir que l'armée burkinabé s'appuie régulièrement sur les VDP pour maintenir la paix nationale.
Le Président de la République avait déjà rendu hommage à Ladji Yoro qui était vraiment un modèle pour la défense de la sécurité de l'Etat, pour Christian Kabore il est mort en héros national ''Cet intrépide défenseur de la patrie doit être un modèle d'engagement pour combattre l'ennemi''.
Il faut noter que cette attaque est la plus meurtrière depuis celle d'Inata à la mi-novembre où 57 personnes avaient été tuées dont 53 gendarmes.
Gabriel ONANA