Le géant américain de l'agroalimentaire Mondelez, propriétaire de marques emblématiques telles que LU, Milka, Belin et Côte d'Or, a défendu sa politique de hausse des prix en France, la qualifiant de "dernier recours" face à l'augmentation de ses charges. Cette prise de position intervient dans un contexte de tensions entre les industriels et les distributeurs concernant l'inflation des produits alimentaires.
Mondelez affirme que ces augmentations de prix sont "soigneusement étudiées" et nécessaires pour faire face à la hausse des coûts de production, notamment des matières premières et de l'énergie. L'entreprise souligne que cette décision n'est prise qu'après avoir épuisé toutes les autres options pour optimiser ses coûts.
Cette annonce soulève des questions sur l'équilibre entre la rentabilité des entreprises et le pouvoir d'achat des consommateurs. Elle intervient alors que le gouvernement français cherche à contenir l'inflation alimentaire et appelle les industriels à la modération.
L'impact de ces hausses de prix sur les consommateurs français reste à évaluer, mais elles pourraient contribuer à maintenir une pression inflationniste sur les produits du quotidien. Cette situation met en lumière les défis auxquels sont confrontés les acteurs de l'industrie agroalimentaire pour concilier leurs marges et les attentes des consommateurs en termes de prix.