La filière aérospatiale s'oppose aux nouvelles taxes, refusant d'être une "vache à lait"

La filière aérospatiale s'oppose aux nouvelles taxes, refusant d'être une "vache à lait"

Le Groupement des Industries Françaises Aéronautiques et Spatiales (GIFAS), syndicat patronal de la filière aérospatiale, a lancé un avertissement clair au gouvernement français concernant l'augmentation des taxes et des impôts dans le secteur. Le GIFAS met en garde contre les effets potentiellement délétères de ces mesures sur l'une des rares industries d'excellence française.

Cette prise de position intervient dans un contexte où le gouvernement envisage d'augmenter les taxes sur les sociétés et les billets d'avion, une décision qui suscite l'inquiétude au sein de l'industrie aérospatiale. Le GIFAS argue que ces mesures pourraient compromettre la compétitivité du secteur à l'échelle internationale.

Les principaux points de préoccupation soulevés par le GIFAS incluent :

  1. L'impact sur la compétitivité : L'augmentation des taxes pourrait rendre les entreprises françaises moins compétitives face à leurs concurrents internationaux.
  1. Les conséquences sur l'innovation : Des charges fiscales accrues pourraient réduire les investissements dans la recherche et le développement, essentiels pour maintenir l'avance technologique du secteur.
  1. Les répercussions sur l'emploi : Une pression fiscale accrue pourrait conduire à des restructurations et potentiellement à des pertes d'emplois dans un secteur qui est un employeur majeur en France.

Le GIFAS souligne que l'industrie aérospatiale française est déjà confrontée à de nombreux défis, notamment la transition vers des technologies plus vertes et la concurrence internationale croissante. L'ajout de nouvelles charges fiscales pourrait, selon le syndicat, fragiliser davantage une industrie stratégique pour l'économie française.

Cette situation soulève des questions plus larges sur l'équilibre entre les besoins budgétaires de l'État et la nécessité de soutenir des industries clés. Elle met également en lumière les défis de la transition écologique dans le secteur aérien et la manière dont les coûts de cette transition devraient être répartis.