Cinq mois seulement après sa libération, l'ancienne otage française est de retour dans la capitale Malienne. La classe politique française qualifient son retour au Mali d'<<irresponsable>>.
L'information a commencé à circuler le 30 Octobre dernier, à la suite de la publication sur les réseaux sociaux, d'un message du général de gendarmerie malienne, envoyé la veille, dans lequel il enjoint <<toutes les unités>>, de rechercher très activement Madame Sophie Pétronin, ex-otage, signalée vers Sikasso. En cas de découverte, <<l'appréhender et la conduire sous bonne escorte>>, jusqu'à la capitale malienne. Un officier de gendarmerie à Sikasso, dans le Sud-Est du pays joint au téléphone, a confirmé l'authenticité du document, mais assure que << les recherches dans les lieux de culte, les marchés, les gares ont été jusqu'ici infructueuses>>. Selon les informations de Médiapart, Sophie Pétronin, se trouverait à Bamako et ne se serait jamais rendue à Sikasso. Selon le journaliste Anthony Fouchard, <<elle a quitté la Suisse début Mars avec son fils, après que deux visas pour le Mali, lui ont été refusés. Ils se sont d'abord envolés pour le Sénégal, puis sont entrés au Mali par la route>>.
Il poursuit en disant qu'elle vit aujourd'hui dans la capitale malienne, reste distraite mais, ne se cache pas, va faire ses courses>>. Le porte parole du gouvernement français, Gabriel Attal, qualifie le retour de la septuagénaire au Mali d'<<irresponsabilité>> après le coût de sa libération. Sophie Pétronin, se demande pourquoi certains dirigeants la qualifient d'<<irresponsable>>. Je suis chez moi ici, affirme t-elle. La septuagénaire promet <<qu'elle ne quittera pas Bamako où, elle s'est intallée avec sa fille adoptive, Zeinabu>>. La française de 76 ans avait échappée à un premier enlèvement à Gao en 2012, avant d'être finalement kidnappée le 24 décembre 2016, par le groupe de soutien à l'Islam et aux musulmans dirigé par Iyad ag- Ghaly, le Jamaat Nosrat al-Islam Wal-Mouslimin. C'est en Octobre de l'année dernière qu'elle a retrouvé la liberté après, 4 ans de captivité. Elle est de retour au Mali 5 mois seulement après sa libération.
Virginie EDIMA