La sanction est tombée hier samedi 06 novembre et rendue publique par Najla Weheba porte-parole du Conseil présidentiel. Au-delà de la suspension de son poste, l’interdiction de voyager.
Elle aurait pris des décisions de politique extérieure sans consulter le Conseil présidentiel (CP) selon le média en ligne El-Marsad. Répugnée, la présidence va ouvrir une enquête pour « violations administratives ». Pour la circonstance, une commission d’enquête a été instaurée par Abdallah Allafi, vice-président du CP.
Ladite suspension et l’interdiction de voyager interviennent à quelques jours de la tenue à Paris d’une conférence internationale sur la Lybie. Prévue ce 12 novembre, cette rencontre vise à préparer l’élection présidentielle du 24 décembre, suivie des législatives en janvier. Par ailleurs le dépôt de candidatures pour la cause s’ouvre ce dimanche 07 novembre. Au regard de plusieurs années de conflits armés et de divisions régionales entre l’Est et l’Ouest, un nouveau gouvernement intérimaire a été mis en place en début d’année, sous la houlette de l’ONU, afin de diriger la transition d’ici aux élections générales de fin d’année.
L’objectif de ces scrutins est de mettre un terme à une décennie de Chaos dans le pays après la chute en 2011 du régime de Mouammar Kadhafi.
Monique SOL