Les frappes aériennes israéliennes sur Khan Younès se sont intensifiées depuis le 10 avril 2025, avec un bilan de 600 civils tués (dont 210 enfants) selon l’ONG B’Tselem. L’ONU dénonce un « blocus humanitaire catastrophique », tandis que les États-Unis conditionnent leur aide militaire à Israël à l’ouverture de couloirs d’urgence.
Stratégie militaire israélienne : des bombes guidées par IA
L’armée utilise des Smart Munitions (munitions intelligentes) pour cibler les dirigeants du Hamas. Problème : 40 % des victimes sont des civils, selon les rapports sur le terrain. Les frappes quotidiennes coûtent 55 millions $ à Israël, qui justifie ces dépenses par la « destruction des tunnels du Hamas ».
Dilemme humanitaire
Israël autorise l’entrée de 100 camions/jour via Kerem Shalom, mais 50 % des médicaments sont périmés en raison d’une logistique défaillante. Aucun carburant n’est autorisé, paralysant les hôpitaux comme Al-Amal, frappé le 15 avril (17 morts dont 3 médecins MSF).
Rôle des médiateurs régionaux
Le Qatar finance la reconstruction à Gaza (2,1 milliards $ depuis 2021) mais héberge aussi des dirigeants du Hamas. Les États-Unis exigent désormais que les fonds transitent par la Banque mondiale. L’Égypte, quant à elle, a érigé un mur de 10 mètres équipé de capteurs thermiques à la frontière, craignant un afflux de réfugiés.
Divisions internationales
- États-Unis : Biden a gelé 350 millions $ d’aide militaire, exigeant un « cessez-le-feu immédiat »
- France : Macron propose l’envoi de navires-hôpitaux, idée bloquée par Chypre
- Russie/Chine : Veto contre une résolution de l’ONU, invoquant un « deux poids deux mesures »
