Accéder au contenu principal

: La victoire de Bassirou Diomaye Faye à la présidentielle sénégalaise suscite des félicitations internationales

La scène politique sénégalaise est en ébullition alors que les messages de félicitations affluent de l'étranger à l'égard de Bassirou Diomaye Faye, dont la victoire à l'élection présidentielle semble imminente. En effet, bien avant l'annonce officielle des résultats, prévue dans les prochains jours, plusieurs chefs d'État voisins du Sénégal ainsi que des figures internationales majeures ont adressé leurs vœux au vainqueur présumé. Cette reconnaissance internationale souligne l'importance stratégique de cette élection pour la région ouest-africaine et met en lumière les attentes suscitées par le nouveau leadership qui s'apprête à prendre les rênes du pays.

Un soutien international unanime

La victoire anticipée de Bassirou Diomaye Faye a déclenché une vague de félicitations de la part de divers acteurs internationaux. Les présidents des pays voisins du Sénégal, conscients de l'impact régional de cette élection, ont été parmi les premiers à saluer le futur président. Leur soutien témoigne de l'importance de maintenir des relations stables et constructives dans un contexte régional parfois marqué par des défis sécuritaires et économiques.

Emmanuel Macron est-il au bout du rouleau ? Comment restaurer la stabilité entre envie de rupture et crise gouvernementale – 1500 mots

Emmanuel Macron est-il au bout du rouleau ? Comment restaurer la stabilité entre envie de rupture et crise gouvernementale – 1500 mots

Introduction

Depuis 2024, la France traverse une crise politique et institutionnelle d’une ampleur inédite sous la Ve République. En un peu plus d’un an, Emmanuel Macron a vu défiler trois gouvernements, marqué par des échecs successifs au Parlement et une défiance croissante des citoyens. La crise du gouvernement Bayrou en septembre 2025, avec un vote de défiance massif, révèle un pays divisé, entre une forte demande de stabilité et le désir de rupture. Comment Macron peut-il restaurer sa gouvernance, rassurer les Français, et éviter l’implosion politique ?

Un contexte politique extrêmement fragmenté

Le cœur du problème se trouve dans une assemblée très fragmentée : la majorité présidentielle détient seulement 166 sièges sur 577, face à un Nouveau Front Populaire (193 sièges) et au Rassemblement National (126). Aucun bloc ne peut imposer sa volonté. Les oppositions radicalisent leurs positions, refusant toute alliance. Cette situation bloque la mise en œuvre du budget 2026, avec des coupes drastiques impopulaires et un recours répétitif à l’article 49.3, responsable de plusieurs défaites politiques. Le Parlement devient donc ingouvernable.

Le rejet populaire croissant d’Emmanuel Macron

La cote de confiance du président est à son plus bas historique, 17% selon Elabe en septembre 2025. Le rejet est transversal, touchant les ouvriers (78%) comme une partie des électeurs macronistes historiques (seulement 45% le soutiennent encore). Macron est perçu comme déconnecté, en perte de légitimité, incapable de conduire le pays dans la crise économique et sociale qui s’aggrave entre inflation, chômage et précarité.

Macron et la gouvernance en panne : un isolement croissant

Isolé au sein même de sa majorité, Macron fait face à une pression grandissante qui questionne sa capacité à nommer un Premier ministre efficace. Après les départs successifs d’Attal, Barnier puis Bayrou, la recherche d’un leadership rassembleur s’est avérée vaine. L’enjeu est désormais de trouver un gouvernement capable de restaurer la confiance, mener les réformes, et apaiser les divisions, sous peine d’une paralysie prolongée. La crise dépasse la seule scène française et affaiblit la voix de la France en Europe et dans le monde, au moment où la géopolitique est volatile.

Entre envie de rupture et désir de stabilité : quelle stratégie adopter ?

Face à cette impasse, plusieurs scénarios se présentent :

  • Scenario 1 : Rassemblement large et inclusif
    Un gouvernement large, incluant des forces de gauche modérée et des centristes, autour d’un projet consensuel. Ce modèle vise la stabilité mais exige des compromis difficiles et une remise en cause partielle des stratégies politiques actuelles.
  • Scenario 2 : Affermissement autoritaire
    Un gouvernement resserré autour de la majorité présidentielle, privilégiant la fermeté sur les questions sociales, sécuritaires et économiques, quitte à aggraver les tensions sociales.
  • Scenario 3 : Dissolution et élection anticipée
    Pari risqué pour Macron, cette option tenterait de relancer la légitimité par un nouveau scrutin, mais sans garantie de majorité ou de stabilité.
  • Scenario 4 : Transition démocratique
    Préparation discrète d’une transition politique en vue de la présidentielle 2027, avec une gouvernance de crise désormais limitée dans le temps.

Rassurer les Français : éléments clés de la reconstruction

Pour restaurer la confiance populaire, Macron doit urgentement :

  • Communiquer clairement sur les enjeux et les objectifs des réformes
  • Réhabiliter les services publics, garantir la justice sociale et l’égalité territoriale
  • Lancer un grand dialogue national inclusif, associant citoyen.ne.s, syndicats, acteurs locaux
  • Renforcer la transparence et la participation démocratique, à travers notamment des réformes institutionnelles

 

macron_-.jpg

 

Réformes structurelles : vers une gouvernance renouvelée ?

La crise démocratique actuelle invite à repenser la gouvernance française :

  • Moderniser les institutions pour améliorer la représentation, réduire le parlementarisme frénétique
  • Promouvoir une gouvernance plus collaborative, intégrant nouvelles technologies et intelligence collective
  • Réadapter la politique budgétaire pour allier rigueur et justice sociale

Conclusion

La gouvernance française entre en oktobre 2025 dans une phase critique. Emmanuel Macron, à la croisée des chemins, doit trouver un équilibre fragile entre stabilité et rupture pour sauver sa légitimité. Le défi est immense mais indispensable pour éviter une crise systémique qui plongerait le pays dans une instabilité durable. Agir vite, avec cohérence, transparence et ambition sociale, est la clé pour renforcer la confiance des Français et réussir ce passage complexe.

Le Sénégal lance la campagne électorale pour la présidentielle

La campagne électorale pour le scrutin présidentiel au Sénégal a été lancée samedi 9 mars. Les candidats en lice auront 12 jours au total pour tenter de rallier les électeurs à leur cause au lieu de 21 jours comme le stipule le code électoral sénégalais.

Les membres de la coalition du candidat Khalifa Sall qui est déjà dans l'arène lancent un appel au changement. Tous veulent aller vers une rupture avec des pratiques politiques comme celles du président sénégalais Macky Sall mais une rupture dans la sérénité et la tranquillité pour faire en sorte que tout ce qui se passe au Sénégal depuis un certain temps ne puisse plus se passer selon une déclaration de Moussa Tine membre de la coalition soutenant le candidat Khalifa Sall.

Le Sénégal lance un service de paiement des amendes routières en ligne

Au Sénégal, une nouvelle ère s'ouvre pour les conducteurs avec la possibilité de régler les amendes routières en ligne, une initiative innovante de la direction générale de la comptabilité publique et du Trésor (DGCPT). Depuis le 18 janvier, une plateforme numérique dédiée facilite grandement le processus d'encaissement des amendes, offrant aux automobilistes une solution pratique et rapide.

Législatives au Sénégal : L'opposition demande de suspendre la publication des résultats

L'opposition sénégalaise a demandé mercredi soir à Dakar la suspension de la publication des résultats des élections législatives, prévue pour l'après-midi de ce jeudi 4 août afin d'examiner ses plaintes d'irrégularités et de fraudes. Les camps du pouvoir et de l'opposition revendiquent chacun la victoire aux législatives tenues le 1er août et qui visent à renouveler les 165 sièges à l'Assemblée nationale largement contrôlée par la coalition présidentielle.

Législatives au Sénégal : pouvoir et opposition au coude à coude (résultats officiels provisoires)

82 sièges de députés ont été obtenus par la coalition présidentielle "Benno Bokk Yaakar", alors que les coalitions d'opposition "Yewwi Askan Wi" et "Wallu Sénégal" ont remporté respectivement 56 et 24 sièges. Soit 80 au total pour cette alliance, d'après les résultats officiels provisoires de la commission nationale de recensement des votes (CNRV), publiés jeudi 4 août. Trois autres moyens députés sont issus des rangs de trois autres petites coalitions de partis, a déclaré Ciré Ali Ba, président de la CNRV.

Proportionnelle aux Législatives : Braun-Pivet "Réservée" sur l'Urgence de la Réforme - Enterrement de Première Classe ?

 

Introduction -

La promesse de campagne d'Emmanuel Macron d'introduire une dose de proportionnelle aux élections législatives semble s'éloigner de plus en plus de la réalité. Alors que François Bayrou, fervent partisan de cette réforme, a réaffirmé sa volonté d'avancer sur ce dossier, la présidente de l'Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, a exprimé des réserves quant à son urgence. Cette divergence de vues au sein même de la majorité présidentielle soulève des questions sur l'avenir de cette réforme constitutionnelle, qui pourrait bien être reléguée aux oubliettes.

La Proportionnelle : Un Enjeu Démocratique et Politique -

Le mode de scrutin actuel pour les élections législatives en France, le scrutin majoritaire à deux tours, favorise les grands partis et les coalitions stables, mais il est critiqué pour son manque de représentativité.

Les Arguments des Partisans et des Opposants à la Proportionnelle -

Les partisans de la proportionnelle mettent en avant plusieurs arguments. Ils estiment qu'elle permettrait une meilleure représentation de la diversité des opinions politiques au sein de l'Assemblée nationale, qu'elle favoriserait le pluralisme et le débat démocratique, et qu'elle renforcerait la légitimité du Parlement.

Les opposants à la proportionnelle, quant à eux, craignent qu'elle ne conduise à une instabilité gouvernementale, en fragmentant le Parlement et en rendant plus difficile la formation de majorités claires et durables. Ils mettent également en avant le risque de voir émerger des partis extrémistes ou communautaristes, qui pourraient profiter du système proportionnel pour obtenir une représentation disproportionnée.

  :

 

Les Perspectives d'Avenir : Une Réforme Compromise ? -

Les réserves exprimées par Yaël Braun-Pivet, qui considère que la proportionnelle "est un vrai sujet" mais qu'il n'y a pas forcément "urgence" à légiférer, témoignent des difficultés politiques et institutionnelles à surmonter pour mener à bien cette réforme. Le contexte politique actuel, marqué par une majorité présidentielle relative à l'Assemblée nationale et par des tensions sociales importantes, ne semble pas favorable à l'adoption d'une réforme aussi sensible.

Conclusion

La réforme électorale visant à introduire la proportionnelle aux élections législatives en France semble compromise. Les réserves exprimées par la présidente de l'Assemblée nationale, les divisions au sein de la majorité présidentielle et les obstacles politiques et institutionnels rendent son adoption incertaine. Si cette réforme venait à être abandonnée, cela constituerait un recul pour la démocratie et un renoncement à une promesse de campagne d'Emmanuel Macron. La question de la représentation politique et de la légitimité du Parlement resterait alors entière.

 

Sénégal : Le camp présidentiel perd la majorité absolue à l'Assemblée nationale

Le camp présidentiel a perdu la majorité absolue après la proclamation jeudi 4 août des résultats officiels provisoires des élections législatives du 31 juillet dernier. Sur les 165 sièges en jeu, la coalition du président Macky Sall a obtenu 82 députés et fait moins bien que les 125 décrochés en 2017. L'opposition gagne 80 sièges de députés soit 56 pour la coalition "Yewwi Askan Wi" et 24 pour celle de "Wallu Sénégal" qui ont formé une alliance pour les législatives. Trois autres députés sont issus des rangs de trois autres petites coalitions de partis.

Sénégal : Le camps présidentiel conserve la majorité absolue grâce à une alliance

Au Sénégal, le camp présidentiel est arrivé légèrement en tête à l'issue des législatives du 31 juillet, selon les résultats définitifs rendu publique par le conseil constitutionnel qui a confirmé les résultats provisoires publiés le 4 août. La coalition du président Macky Sall compte 82 députés en baisse par rapport à ses 125 députés élus en 2017 sur les 165 que compte l'Assemblée. Mais avec  avec le ralliement d'un député de l'opposition, Pape Diop, ancien président de l'Assemblée nationale et du Sénat elle obtient une majorité absolue de 83 députés, contre 82 au total pour l'opposition.