La situation paraît stable sur le front du Tigré, en Éthiopie, où la guerre se tient toujours à huis clos pour cette deuxième semaine. Ainsi, sur la façade politique en représailles, le gouvernement éthiopien à  violemment réagi ce vendredi, à une récente déclaration des experts de la commission des droits de l'homme de l'ONU, mercredi, chargés d'enquêter sur l'état du pays.

Ce mardi 13 septembre, de récentes attaques ont touché la capitale de la région du Tigré, Mekele, d'après les dirigeants locaux et le directeur de l'hôpital. Cela fait exactement la troisième fois depuis le retour des hostilités en août dernier, que la région est victime de bombardements aériens. Cependant, ces attaques arrivent au lendemain d'une proposition de cessez-le-feu et de la reprise des pourparlers de la part des autorités tigréennes. Une allégation à laquelle l'État fédéral n'a pas réagi.

Vendredi 26 août, Unicef a condamné en Éthiopie, une frappe aérienne menée dans la région du Tigré qui "a touché un jardin d'enfants". Les combats ont repris, mercredi, dans le Nord de l'Éthiopie entre les forces de gouvernement et les rebelles tigréens, mettant fin à cinq de trêve.

Le premier ministre éthiopien Abiy Ahmed a donné le coup d'envoi jeudi 11 août de la production d'électricité à partir de la deuxième turbine de son mega-barrage controversé sur le Nil Bleu, malgré les objectifs persistantes de l'Egypte et du Soudan concernant le projet. Abiy Ahmed a également confirmé qu'un troisième remplissage de Grand Ethiopian Renaissance Dam (GERD), un projet de plusieurs milliards de dollars était en cours. Un développement qui a conduit l'Égypte à protester le mois dernier auprès du Conseil de sécurité des Nations-Unies.

Le gouvernement en Éthiopie a récemment annoncé le développement du tout premier système d'enregistrement des violences sexuelles. Le système sera opérationnel d'ici l'année prochaine.

Cette initiative à mettre sur pied un système d'enregistrement vise à lutter contre les violences sexuelles faites à l'égard des femmes et des enfants. Un véritable problème en Éthiopie. Un pays où la poursuite des auteurs de ces actes demeure un challenge.

En 2016, une étude a relevé que 23% des femmes éthiopiennes ont été victimes de violences physiques, tandis que 10% d'entre elles ont subi des violences sexuelles. Aujourd'hui ce sont des chiffres qui pourraient être plus élevés.

Les forces tigréennes ont commencé, mardi 11 janvier, à restituer leur armement lourd à la mission de l'Union africaine, comme convenu par l'accord de paix signé à Pretoria le 2 novembre. Mais cette mesure, très médiatisée, devait théoriquement s'accompagner du désengagement hors du Tigré des "forces étrangères", si l'on en croit la lettre du texte mettant fin aux hostilités.

Des inondations à l'origine des pluies diluviennes dans la région éthiopienne de Somali dans l'Est de l'Éthiopie ont fait une vingtaine de morts et déplacés, soit environ 12 000 familles selon le gouvernement local qui a fait une communication y relative samedi 4 novembre.

Les autorités rebelles de la région du Tigré, dans le Nord de l'Éthiopie, ont annoncé vendredi 21 octobre qu'elles participeront aux pourparlers de paix avec le gouvernement  fédéral d'Addis-Abeba. Ces négociations doivent s'ouvrir lundi 24 octobre en Afrique du Sud sous l'égide de l'Union africaine. L'objectif de ces négociations sera de tenter de mettre un terme au conflit meurtrier qui oppose depuis novembre 2020, les forces rebelles tigréennes à l'armée fédérale éthiopienne, appuyée par l'armée érythréenne. "Notre délégation sera présente lundi en Afrique du Sud a déclaré vendredi 21 octobre, l'un des porte parole des rebelles tigréens, Kindeya Gebrehiwot.

Les rebelles du Tigré ont accepté dimanche 11 septembre de prendre part à des futurs pourparlers de paix avec le gouvernement d'Abiy Ahmed sous l'égide de l'Union africaine. Dans un communiqué ils se sont aussi engagés à une cessation immédiate et mutuelle des combats afin de créer "une atmosphère propice" aux discussions. Le ministre d'État éthiopien pour la paix, Taye Dendea, a qualifié cette annonce d''' évolution positive" tout en insistant sur la nécessité de désarmer les rebelles avant les négociations. Pour l'Union africaine, il s'agit d'une opportunité unique pour mettre fin à la guerre qui ravage le nord de l'Ethiopie.

L'Union africaine a appelé dimanche les belligérants à un cessez-le-feu immédiat et inconditionnel. Une cessation des hostilités que les rebelles du TPLF se sont dit prêts à respecter alors que le gouvernement éthiopien n'a pas encore réagi à cette demande. Le président de la commission de l'Union africaine Moussa Faki Mahamat qui s'est voulu ferme dans un communiqué, a également exhorté les parties à réitérer leur engagement au dialogue. Un appel auquel ont rapidement répondu les rebelles du TPLF. Ces derniers se sont dit prêt à "respecter une cessation immédiate des hostilités" avant d'appeler la communauté internationale à "contraindre l'armée érythréenne à se retirer du Tigré et à faire pression sur le gouvernement éthiopien pour qu'il vienne à la table des négociations".

En Éthiopie, les affrontements ont repris progressivement au Sud. Des sources humanitaires et des témoins ont rapporté lundi, des bombardements à mi-chemin entre Kobo et la localité de Weldiya. Samedi  dernier, l'armée Fédérale a indiqué s'être retirée de Kobo, une localité non loin de la frontière avec le Tigré et tombée aux mailles des rebelles. Depuis, des combats sont notés en direction de la ville stratégique de Weldiya, dans la région Amhara.

Depuis la reprise des combats mercredi 24 août, en Éthiopie, les appels à la désescalade se multiplient. Les rebelles tigréens et l'État fédéral réciproquement, d'avoir repris les hostilités, cinq mois après la trêve.

Au moins quatre personnes dont deux enfants ont été tuées et neuf blessées vendredi dans un bombardement mené par l'aviation éthiopienne sur Mekele, capitale de la région rebelle du Tigré selon un responsable du principal hôtel de la ville. Ce bombardement au cœur de cette région dissidente du nord de l'Éthiopie marque une escalade brutale après la reprise des combats mercredi entre les forces gouvernementales et rebelles tigréens du Front de libération du peuple du Tigré(TPLF) à la frontière sud de la région. Ce retour de la violence a mis fin à cinq mois de trêve.

Des combats ont repris mercredi 24 août dans le nord de l'Éthiopie, dans des zones frontalières de la région du Tigré entre rebelles tigréens et gouvernement fédéral se rejetant la responsabilité d'avoir brisé une trêve observée depuis cinq ans. Les autorités rebelles du Tigré ont d'abord accusé l'armée fédérale éthiopienne d'avoir lancé une "offensive de grande échelle" contre leurs positions, avant que le gouvernement éthiopien les accuse en retour d'avoir "rompu" la trêve.

Une semaine après la reprise des combats, une nouvelle escalade frappe l'Éthiopie. La capitale du Tigré, Mekele, a été à nouveau la cible de bombardements aériens cette nuit. Les autorités locales accusent l'armée éthiopienne qui n'a pas réagi. D'après le porte-parole du TPLF, trois bombes au moins ont été lancées et l'hôpital de Mekele figurerait parmi les cibles, accuse-t-il.

L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a fait état vendredi d'une forte augmentation des cas de paludisme dans la région éthiopienne du Tigré où les rebelles et forces gouvernementales s'affrontent depuis près de deux ans. La responsable des opérations d'urgence de l'OMS pour l'Éthiopie Ilham Abdelhai Nour a déclaré lors d'une conférence de presse à Genève que les cas de paludisme ont augmenté de 80% au Tigré par rapport à la même période l'an dernier.

Ce mercredi 7 septembre fait exactement, en Éthiopie, deux semaines depuis que les hostilités ont recommencé aux alentours de l'île de région du Tigré. L'émissaire américain, Mike Hammer présent dans le pays, n'a fait aucune déclaration, tout comme les dirigeants éthiopiens qui n'ont pas mentionné ce déplacement. Sur le terrain, de très sanglants affrontements se déroulent dorénavant sur beaucoup de fronts, au Sud et au centre, dans la ville Amhara et à l'Ouest sur les limites avec le Soudan et l'Érythrée.

Filippo Grandi, le chef de l'agence des Nations Unies pour les réfugiés a lancé une mise en garde contre un possible flux de migrants soudanais vers l'Europe si un accord de cessez-le-feu n'est pas rapidement conclu entre les parties en guerre au Soudan.

Le chef d'État kényan Ruto William, recemment élu a entamé sa première tournée est-africaine en Ethiopie avec une rencontre avec le premier ministre Abiy Ahmed. Il profitera de sa présence dans la capitale éthiopienne Addis Abeba pour discuter de la coopération bilatérale, approfondir les liens économiques et stratégiques entre les deux pays sur les questions régionales. Le président William Ruto assistera également au lancement national de Safaricom ethiopa, la filiale de la plus grande compagnie de téléphonie mobile du Kenya. Il s'agit du premier investissement étranger dans le secteur des télécommunications en Ethiopie.