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Dossier Omondo Société : Macron et les jeunes – Retour sur une relation en demi-teinte entre espoirs, promesses et déceptions.

Emmanuel Macron, un président anti-jeunes ?

 

Introduction

Depuis son arrivée à l’Élysée en 2017, Emmanuel Macron a constamment placé la jeunesse au cœur de son discours politique. Il s’est présenté comme le président du renouvellement, de la méritocratie et de l’émancipation des jeunes générations, promettant un « nouveau contrat » entre la République et sa jeunesse. Pourtant, après deux mandats, le bilan de cette relation apparaît contrasté, entre espoirs portés par des réformes ambitieuses, promesses de transformation et sentiment de déception, voire de défiance, chez nombre de jeunes Français. Ce dossier analyse, de manière académique et structurée, les politiques menées en faveur de la jeunesse sous Macron, la perception qu’en ont les jeunes eux-mêmes, et la réalité d’un président souvent accusé d’être « anti-jeunes ».

  1. Les ambitions affichées d’Emmanuel Macron pour la jeunesse

Dès sa campagne présidentielle, Emmanuel Macron a fait de la jeunesse un axe central de son projet. Il a promis de « libérer les énergies », de lutter contre les inégalités de destin et de donner à chaque jeune « une chance réelle ». Parmi ses mesures phares figuraient la réforme de l’apprentissage, le développement du service civique, la transformation du baccalauréat, l’investissement dans l’enseignement supérieur et la création d’un « Pass Culture » pour favoriser l’accès à la culture.

Emmanuel Macron peut-il être un modèle d'opposition en Afrique ?

 

Le président a également insisté sur la nécessité d’adapter l’école et l’université aux défis du XXIe siècle : transition numérique, mondialisation, écologie, mobilité internationale. Il a affiché l’ambition de faire de la France « une nation start-up », où l’innovation et l’entrepreneuriat seraient à la portée de tous, y compris des plus jeunes.

  1. Les réformes et dispositifs en faveur des jeunes

Sous les deux mandats Macron, plusieurs réformes majeures ont été engagées :

  1. L’apprentissage et la formation professionnelle : la réforme de 2018 a simplifié l’accès à l’apprentissage, augmenté les aides aux employeurs et revalorisé l’image de la filière. Le nombre d’apprentis a atteint un record historique, dépassant 900 000 en 2024.
  2. Le service national universel (SNU) : expérimenté puis généralisé, ce dispositif vise à renforcer la cohésion nationale, l’engagement civique et l’égalité des chances. Il suscite néanmoins des débats sur son caractère obligatoire et son efficacité réelle.
  3. Le Pass Culture : lancé en 2019, il offre aux jeunes de 18 ans un crédit de 300 € pour accéder à des biens et activités culturels. S’il a rencontré un certain succès, son impact sur la démocratisation culturelle reste discuté.
  4. Le plan « 1 jeune, 1 solution » : en réponse à la crise du Covid-19, ce plan a mobilisé plus de 9 milliards d’euros pour soutenir l’emploi des jeunes, avec des aides à l’embauche, des formations et des accompagnements personnalisés.
  5. La réforme du baccalauréat et de Parcoursup : le nouveau bac, plus modulaire et centré sur le contrôle continu, ainsi que la plateforme Parcoursup, ont profondément modifié l’accès à l’enseignement supérieur, suscitant à la fois espoirs et inquiétudes.

III. Les attentes et les déceptions de la jeunesse

Malgré ces réformes, une partie importante de la jeunesse française exprime un sentiment de déception, voire de défiance à l’égard du président. Plusieurs facteurs expliquent ce malaise :

  • La précarité persistante : le chômage des jeunes reste supérieur à la moyenne européenne, la précarité de l’emploi (CDD, intérim, stages non rémunérés) touche particulièrement les moins de 30 ans, et la crise du logement étudiant s’aggrave dans les grandes villes.
  • La crise du Covid-19 : les confinements, la fermeture des universités et la perte de petits boulots ont durement frappé les étudiants et les jeunes actifs. Beaucoup ont eu le sentiment d’être les « oubliés » de la crise sanitaire.
  • Le sentiment d’injustice sociale : la réforme des retraites, la hausse des frais d’inscription pour les étudiants étrangers, les difficultés d’accès à la santé mentale et la montée des inégalités territoriales nourrissent un sentiment d’abandon.
  • La défiance politique : les jeunes se disent peu représentés dans les institutions, méfiants envers les partis traditionnels et critiques à l’égard d’un président perçu comme technocrate et éloigné de leurs préoccupations.
  1. Macron, un président « anti-jeunes » ?

L’accusation d’être « anti-jeunes » revient régulièrement dans les mobilisations étudiantes, les mouvements lycéens ou les réseaux sociaux. Elle s’appuie sur plusieurs épisodes : la réforme du bac et Parcoursup, jugées anxiogènes ; la gestion de la crise sanitaire, perçue comme indifférente aux étudiants ; ou encore les propos du président sur la « fainéantise » ou la « responsabilité » des jeunes.

 

Pourtant, les enquêtes d’opinion montrent une réalité plus nuancée. Si la défiance est forte, une majorité de jeunes reconnaît l’utilité de certaines mesures (apprentissage, Pass Culture, soutien à l’emploi). Le clivage générationnel recoupe souvent des fractures sociales, territoriales et éducatives.

  1. Les jeunes dans la vie politique sous Macron

Emmanuel Macron a cherché à renouveler la classe politique, en ouvrant les portes de l’Assemblée nationale à de nombreux jeunes députés lors des élections de 2017 et 2022. Mais la représentation des moins de 30 ans reste faible, tant au Parlement que dans les exécutifs locaux. Les mouvements de jeunesse, les associations et les syndicats étudiants peinent à peser sur les décisions nationales.

La participation électorale des jeunes reste inférieure à la moyenne, même si des mobilisations ponctuelles (climat, égalité, lutte contre le racisme) témoignent d’un engagement civique fort, mais souvent en dehors des cadres institutionnels.

  1. Analyse : une relation en demi-teinte, entre espoirs et frustrations

Le bilan de la relation entre Emmanuel Macron et la jeunesse est contrasté. Si le président a porté des réformes ambitieuses et innovantes, il n’a pas su répondre à toutes les attentes, ni dissiper le malaise d’une génération confrontée à la précarité, à l’incertitude et à la défiance politique. La promesse d’un « nouveau contrat » entre la République et sa jeunesse reste partiellement accomplie.

L’avenir dépendra de la capacité des pouvoirs publics à renforcer l’inclusion, à lutter contre les inégalités, à soutenir l’engagement et à redonner confiance dans l’avenir. Les jeunes, loin d’être une catégorie homogène, sont porteurs de revendications multiples, mais aussi d’un potentiel d’innovation, de solidarité et de transformation sociale.

Conclusion

Emmanuel Macron restera-t-il dans l’histoire comme un président « anti-jeunes » ? Son bilan, complexe et contrasté, reflète les tensions d’une société en mutation, où la jeunesse est à la fois porteuse d’espoir et de colère. La relation entre le chef de l’État et les jeunes Français demeure un enjeu central pour l’avenir de la démocratie, de la cohésion sociale et du projet républicain.

 

Le chef de l'État algérien Abdelmadjid Tebboune sera en visite de travail en France dès fin septembre

C'est à l'issue d'un entretien téléphonique entre Abdelmadjid Tebboune et son homologue français Emmanuel Macron que l'Élysée a fait une annonce selon laquelle le président algérien effectuera une visite d'État en France au cours de la période allant de fin septembre à debut octobre .

Selon la présidence française, cette visite d'État plusieurs fois reportée sur fond de chauds et de froids récurrents entre les deux parties se tiendra à une date à préciser durant la période indiquée.

OMONDO SOCIÉTÉ - Emmanuel Macron hué lors d'un discours sur les attaques du 7 octobre

Un accueil hostile pour le président

Le président Emmanuel Macron a été hué lundi soir lors d'un discours de Michel Barnier en hommage aux victimes et otages des attaques du 7 octobre en Israël. Cette réaction hostile du public fait suite aux récentes déclarations du chef de l'État concernant l'arrêt des livraisons d'armes à Israël utilisées dans les combats sur Gaza.

Tensions politiques et diplomatiques

La position du président sur le conflit israélo-palestinien a suscité de vives critiques de la part de certains responsables politiques. Ces huées reflètent les tensions et les divergences d'opinions au sein de la société française sur cette question sensible.

Défis pour la diplomatie française

Cet incident met en lumière les défis diplomatiques auxquels fait face la France dans ce conflit international, ainsi que les divisions internes sur la politique étrangère du pays.

Conclusion et enjeux futurs

L'incident lors du discours de Macron révèle la complexité de la position française dans le conflit israélo-palestinien. Il souligne la nécessité pour le gouvernement de naviguer avec précaution entre ses engagements internationaux et les attentes diverses de l'opinion publique française. Dans les mois à venir, la France devra redoubler d'efforts diplomatiques pour maintenir sa crédibilité sur la scène internationale tout en apaisant les tensions internes. Ce défi pourrait influencer la politique étrangère française à long terme, notamment dans ses relations avec le Moyen-Orient et ses partenaires européens. Le débat sur le rôle de la France dans les conflits internationaux et sa position sur la vente d'armes risque de s'intensifier, appelant à une réflexion nationale sur l'équilibre entre intérêts diplomatiques et responsabilités éthiques.

 Renaissance en ordre de bataille : Un arsenal pour le pouvoir d'achat, mais Macron reste clivant

Dans une offensive tous azimuts pour reconquérir l'électorat populaire, le Premier ministre Gabriel Attal a dévoilé samedi une salve de mesures choc censées alléger la facture des ménages modestes. Mais ces gestes suffiront-ils à refaire l'unanimité autour d'un président décrié comme hautain et trop proche des élites ?

Un plan d'urgence pour le portefeuille des classes moyennes

Promesse phare, une baisse de 15% des factures d'électricité dès cet hiver, soit 200€ d'économies par foyer. Le gouvernement promet aussi des "achats groupés" pour faire baisser jusqu'à 15% le prix des fournitures scolaires. Une mutuelle santé publique à 1€/jour est envisagée pour les personnes non couvertes, tandis que les primo-accédants seraient exonérés de frais de notaire jusqu'à 250 000€. Le plafond de la prime "Macron" défiscalisée que peuvent verser les entreprises passerait lui de 6 000 à 10 000€.Pour financer ces revalorisations, une taxe sur les rachats d'actions par les grands groupes alimenterait un fonds pour la rénovation énergétique de 300 000 logements.

« C’est ça la solution» : en cas de censure, Mélenchon exhorte Macron à démissionner

Jean-Luc Mélenchon, leader de La France Insoumise (LFI), a récemment déclaré que si son parti devait obtenir une motion de censure contre le gouvernement d'Emmanuel Macron, ce dernier devrait envisager sa démission. Cette déclaration intervient dans un contexte politique tendu où les relations entre le gouvernement et l'opposition sont particulièrement conflictuelles.

Contexte politique

La France traverse une période tumultueuse marquée par des tensions sociales croissantes et un mécontentement général vis-à-vis des politiques gouvernementales. Les récentes réformes proposées par Macron ont suscité une forte opposition, notamment parmi les partis de gauche.

Détails des déclarations de Mélenchon

  1. Propositions audacieuses : Mélenchon a affirmé que "les gens qui ont créé le problème ne sont pas les mieux placés pour les régler", appelant ainsi Macron à prendre ses responsabilités si son gouvernement était censuré.
  2. Réactions au sein du gouvernement : Les membres du gouvernement ont rapidement réagi en qualifiant ces propos d'irresponsables et en affirmant qu'ils continueraient à travailler pour le bien-être du pays.

Réactions politiques

Les réactions aux déclarations de Mélenchon ont été variées :

  • Soutien dans l'opposition : De nombreux membres de l'opposition soutiennent Mélenchon et voient sa déclaration comme un appel légitime à la responsabilité politique.
  • Critiques au sein de la majorité : Les partisans du gouvernement dénoncent ces propos comme étant provocateurs et inutiles dans un climat déjà tendu.

Implications pour le paysage politique

Cette déclaration pourrait avoir plusieurs conséquences importantes :

  1. Renforcement des tensions entre partis : Les relations entre le gouvernement et l'opposition pourraient se détériorer davantage alors que chacun cherche à défendre sa position.
  2. Mobilisation citoyenne accrue : Les déclarations audacieuses comme celle-ci pourraient inciter davantage de citoyens à s'engager politiquement et à exprimer leurs préoccupations vis-à-vis du gouvernement.

Perspectives futures

Face à cette situation complexe, plusieurs mesures pourraient être envisagées :

  • Dialogue renforcé entre partis : Il sera crucial d'encourager un dialogue constructif entre tous les partis politiques afin d'aborder les préoccupations sociétales.
  • Surveillance accrue des débats parlementaires : Une attention particulière devra être portée aux débats parlementaires afin d'éviter toute escalade inutile des tensions.

Conclusion

Les déclarations de Jean-Luc Mélenchon concernant la démission potentielle d'Emmanuel Macron en cas de censure soulignent les défis auxquels fait face le paysage politique français actuel. Alors que les tensions continuent d'augmenter, il est essentiel que toutes les parties prenantes travaillent ensemble pour garantir un avenir démocratique stable et inclusif. 

80e anniversaire du débarquement de Provence : Macron célèbre la diversité de l'armée française

Le président Emmanuel Macron a rendu un vibrant hommage aux soldats africains lors des commémorations du 80e anniversaire du débarquement de Provence, envoyant un message fort contre le racisme et l'extrémisme.

L'Afrique au cœur des célébrations

Macron a souligné le rôle crucial des troupes africaines dans la libération de la France, rappelant que "la part d'Afrique en France est aussi ce legs qui nous oblige". Cette reconnaissance met en lumière la diversité historique de l'armée française et contredit les discours xénophobes.

Un message d'unité nationale

Le président a insisté sur le fait que "tous ceux qui se reconnaissent comme Français ont vocation à être ensemble", une déclaration qui vise à promouvoir la cohésion nationale face aux tentatives de division.

Réactions des partis d'extrême-droite

Les partis d'extrême-droite, traditionnellement hostiles à l'immigration, se trouvent confrontés à ce rappel historique qui souligne la contribution des soldats issus des anciennes colonies françaises à la libération du pays.

 

80e D-Day. Voici le programme de ce jeudi 6 juin dans le Calvados

Normandie – Calvados,  80e D-Day: Un riche programme pour célébrer les 80 ans du Débarquement

Des cérémonies officielles aux festivités populaires, la région se mobilise pour un 6 juin 2024 mémoriel

Par notre envoyé spécial en Normandie En ce jour anniversaire du Débarquement allié du 6 juin 1944, les commémorations et festivités battront leur plein dans les villes et plages normandes qui ont été le théâtre des combats il y a 80 ans. Voici le riche programme concocté pour honorer la mémoire des libérateurs et célébrer la paix retrouvée.

Hommages officiels et présences de chefs d'État

Les chefs d'État français Emmanuel Macron et américain Joe Biden seront présents en fin de matinée à la cérémonie binationale au cimetière américain de Colleville-sur-Mer. Le Premier ministre canadien Justin Trudeau présidera quant à lui la cérémonie de son pays au Centre Juno Beach de Courseulles-sur-Mer, sur invitation. D'autres hommages officiels sont prévus à Caen, avec une cérémonie solennelle au Mémorial pour les victimes civiles et militaires. À Bayeux, la Commonwealth War Graves Commission rendra hommage aux soldats du Commonwealth enterrés dans le cimetière militaire britannique.

Reconstitutions historiques et défilés

Pour replonger dans l'ambiance d'il y a 80 ans, de nombreuses reconstitutions historiques sont programmées. À Asnelles dès 8h45, les spectateurs pourront assister à la reconstitution du débarquement des Commandos britanniques sur Gold Beach. Tout au long de la journée, Bénouville accueillera la "D-Day Normandy Cup" avec défilés de véhicules d'époque, concerts de cornemuses et un rassemblement d'avions de liaison de la Seconde Guerre mondiale à l'aéroport de Carpiquet.

Cérémonies populaires et festivités

Au-delà des commémorations officielles, les villes normandes célébreront cet anniversaire avec de nombreuses festivités populaires ouvertes à tous. À 19h44 précises, dans le cadre de l'opération "Les clochers de la Liberté", les cloches des églises sonneront partout en Normandie et dans le monde pour rendre hommage aux libérateurs. Des concerts de musiques celtiques et militaires sont prévus à Arromanches, Bayeux et Bénouville. Un feu d'artifice illuminera également la plage d'Arromanches en soirée. Bref, un riche programme pour que le souvenir du Débarquement, haut fait d'armes des Alliés pour la liberté, reste à jamais gravé dans les mémoires.

À l'approche des législatives, Macron alerte sur la montée des discours extrêmes

Le président s'inquiète d'un "climat malsain"

À quelques jours des élections législatives, Emmanuel Macron a exprimé ses préoccupations concernant l'évolution du débat public en France :

  • Il dénonce une "parole désinhibée" empreinte de racisme et d'antisémitisme
  • Le président pointe du doigt la banalisation de certains discours extrêmes
  • Il appelle à la vigilance face à ce qu'il considère comme un "climat malsain"

Des craintes pour la cohésion nationale

Les propos du président reflètent des inquiétudes plus larges :

  • Risques pour la paix sociale et le vivre-ensemble
  • Craintes d'une polarisation accrue de la société française
  • Appel à ne pas céder aux sirènes de la division

La résilience des institutions françaises

Malgré ces préoccupations, Emmanuel Macron souligne :

  • La solidité du système démocratique français
  • La force des institutions de la Ve République
  • La capacité de la France à surmonter les périodes de tension politique

L'esprit de liberté comme rempart

Le président rappelle les valeurs fondamentales de la République :

  • La liberté d'expression comme pilier de la démocratie
  • L'importance du débat contradictoire dans le respect mutuel
  • La confiance dans la capacité des citoyens à faire des choix éclairés

Conclusion : Un moment crucial pour la démocratie française

Ces élections législatives apparaissent comme un test important :

  • Pour la vitalité de la démocratie française
  • Pour la capacité du pays à maintenir un débat politique constructif
  • Pour l'unité nationale face aux défis contemporains

Le président appelle à la responsabilité de tous les acteurs politiques et citoyens pour préserver l'esprit démocratique et républicain qui, selon lui, finira par triompher des discours extrêmes.

À l'ONU, Emmanuel Macron appelle à prendre position contre la Russie

Le président de la République Française a lu un discours brûlant à la tribune de la 77e assemblée générale annuelle des Nations Unies. Sa cible, la Russie, responsable du conflit en Ukraine, devant laquelle Emmanuel Macron a invité la communauté internationale à se rassembler au nom des valeurs de la convention de l'ONU.

Afrique : l’aube d’une nouvelle ère diplomatique entre Addis-Abeba et Paris

Un souffle nouveau traverse la diplomatie africaine. En octobre 2025, le dialogue entre la France et l’Éthiopie connaît un renouveau sans précédent, annonçant la naissance d’un partenariat stratégique plus équilibré entre l’Europe et le continent africain. Au cœur de cette dynamique, Addis-Abeba, capitale politique de l’Afrique, devient la scène d’un rapprochement diplomatique fondé sur la réciprocité et la vision d’un avenir partagé.​

L’alliance franco-éthiopienne, fer de lance du dialogue euro-africain

C’est à Addis-Abeba que la symbolique s’impose. Le président Emmanuel Macron, en visite officielle, a réaffirmé la volonté de la France de « refonder son rapport avec l’Afrique », loin des logiques de dépendance héritées de la période postcoloniale. Aux côtés du Premier ministre éthiopien Abiy Ahmed, il a signé un accord stratégique de 120 millions d’euros dans le cadre du programme européen RISED – Renewable Integrated Sustainable Energy and Digitalisation, destiné à moderniser les réseaux électriques et numériques du pays.

Cette initiative s’inscrit dans la stratégie européenne Global Gateway et marque une étape majeure : l’Afrique n’est plus un simple récepteur d’aide, mais un acteur global de l’innovation énergétique. L’Éthiopie, pilier des BRICS+, se positionne comme une puissance de convergence entre le Sud et le Nord, capable d’attirer à la fois les investissements européens et asiatiques.

Une diplomatie de projets concrets

Les discussions bilatérales ont donné naissance à de multiples partenariats dans les domaines de l’énergie, de la culture, de la sécurité et de la connectivité régionale. L’Agence Française de Développement (AFD) et la Banque européenne d’investissement ont confirmé leur participation au financement d’infrastructures électriques intelligentes, tandis que le gouvernement éthiopien a annoncé un plan de numérisation à grande échelle pour moderniser son administration.

Sur le plan culturel, Paris appuie la rénovation du Palais du Jubilé, demeure impériale devenue siège présidentiel, ainsi que la restauration des églises historiques de Lalibela – joyaux du patrimoine mondial. Ce soutien s’inscrit dans la logique d’une diplomatie de la mémoire, où la coopération culturelle devient un vecteur d’influence et de respect mutuel.​

Addis-Abeba, capitale diplomatique africaine

Capitale de l’Union africaine, Addis-Abeba est aujourd’hui le cœur battant du dialogue multilatéral africain. La France y renforce sa présence diplomatique, scientifique et francophone à travers le Centre Français d’Études Éthiopiennes et l’alliance franco-éthiopienne, véritables passerelles de coopération institutionnelle. En parallèle, la diplomatie éthiopienne poursuit un objectif géostratégique : assurer un accès durable à la mer Rouge.

L’accord signé en 2024 entre Addis-Abeba et Mogadiscio sous médiation turque, conforté par la reconnaissance française du caractère « légitime » de cette revendication, ouvre une nouvelle ère pour la Corne de l’Afrique. Grâce à ce soutien européen implicite, l’Éthiopie renforce sa position régionale face à l’Érythrée et consolide son image de puissance stabilisatrice.​

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Les ambitions de Vision 2035 : une Afrique en marche

Portée par le plan national Vision 2035, l’Éthiopie aspire à devenir un hub énergétique et logistique pour l’ensemble de la région. Ce plan repose sur quatre piliers majeurs : la réduction des inégalités économiques, le développement des infrastructures vertes, la sécurité régionale et la montée en compétences de la jeunesse. Le soutien apporté par la France et par l’Union européenne confirme la pertinence de cette stratégie hybride, mêlant transition écologique, industrialisation intelligente et numérisation souveraine.

À travers ce partenariat, un nouveau modèle se dessine : celui d’un équilibre diplomatique postoccidental, où chaque camp reconnaît la valeur stratégique de l’autre dans un monde multipolaire. Addis-Abeba, autrefois périphérique, devient un centre de gravité. Paris, de son côté, redéfinit sa présence africaine à travers des alliances modernisées, fondées sur l’investissement, la culture et la confiance mutuelle.

Une nouvelle géographie des alliances

En abandonnant les schémas traditionnels de la “Françafrique”, la France parie sur une Afrique du dialogue et de la codécision. La coopération franco-éthiopienne symbolise cette orientation : une alliance de raison et de respect, tournée vers les défis communs du XXIe siècle – énergie, numérique, éducation et sécurité collective.

Pour de nombreux observateurs, cet accord entre Paris et Addis-Abeba ouvre la voie à un équilibre diplomatique africain nouveau, fondé non plus sur l’assistance, mais sur la partenariat souverain et la coresponsabilité mondiale. L’Afrique y affirme sa voix, et la France retrouve la sienne, dans un concert international désormais multipolaire et interconnecté.

Afrique : reconfiguration du dispositif militaire français sous Macron

Le président Emmanuel Macron a récemment annoncé une reconfiguration significative du dispositif militaire français en Afrique, marquant un tournant dans la stratégie française sur le continent africain. Cette décision s'inscrit dans un contexte où la France cherche à redéfinir ses relations avec ses anciennes colonies tout en répondant aux défis sécuritaires croissants.

Contexte historique

La présence militaire française en Afrique remonte à l'époque coloniale, mais elle a évolué au fil des décennies pour répondre aux nouvelles réalités géopolitiques. La France a maintenu une présence militaire significative sur le continent pour lutter contre le terrorisme et soutenir les gouvernements locaux.

Les raisons de cette reconfiguration

  1. Sécurité régionale : La montée du terrorisme au Sahel a conduit à une intensification des opérations militaires françaises dans cette région.
  1. Changement d'approche diplomatique : Macron souhaite établir une nouvelle relation avec l'Afrique basée sur le respect mutuel plutôt que sur un héritage colonial.
  1. Pressions internes : La nécessité d'adapter les opérations militaires aux attentes croissantes de transparence et d'efficacité face aux critiques internes.

Analyse stratégique

Nouvelles modalités de présence militaire

  1. Réduction significative : Le plan prévoit une réduction significative du nombre de troupes françaises déployées sur le terrain tout en maintenant un détachement permanent pour assurer la liaison avec les forces locales.
  1. Formation et soutien local : L'accent sera mis sur la formation des forces armées africaines afin qu'elles puissent mieux gérer leurs propres défis sécuritaires.

Implications géopolitiques

  1. Relations avec les pays africains : Cette reconfiguration pourrait renforcer ou affaiblir les relations entre la France et certains pays africains selon leur réaction face à cette nouvelle stratégie.
  1. Rivalités géopolitiques croissantes : D'autres puissances comme la Russie et la Chine cherchent également à étendre leur influence en Afrique, ce qui pourrait compliquer davantage le paysage sécuritaire.

Conclusion : Un tournant stratégique pour la France en Afrique

La reconfiguration du dispositif militaire français en Afrique représente un tournant stratégique majeur qui pourrait redéfinir les relations franco-africaines pour les années à venir. Alors que la France cherche à adapter sa présence militaire aux nouvelles réalités géopolitiques, il sera crucial d'évaluer l'impact de ces changements sur la sécurité régionale et sur ses relations avec les nations africaines. 

Appel de 350 personnalités pour une union de la gauche et des écologistes face au risque d'extrême droite

Après les scores historiques réalisés par l'extrême droite aux dernières élections, plus de 350 personnalités issues du monde politique, intellectuel, militant et artistique lancent un appel solennel dans une tribune au journal Le Monde. Parmi les signataires figurent notamment l'économiste Esther Duflo, les écrivains Julia Cagé, Hervé Le Tellier et Lydie Salvayre, le réalisateur Cyril Dion ou encore les actrices Ariane Ascaride et Sandrine Bonnaire.

"Un électrochoc" face à la menace d'une extrême droite "aux portes du pouvoir"

"L'extrême droite vient de réaliser un score historique qui s'inscrit dans un contexte mondial menaçant. Elle semble en mesure de réaliser l'union des droites et se retrouve désormais aux portes du pouvoir en France", alertent les signataires. Ils dénoncent également la stratégie d'Emmanuel Macron, accusé de "jouer au poker avec la démocratie" et de prendre "le risque de la porter (l'extrême droite) aux affaires" après avoir voté avec elle une "loi honteuse sur l'immigration".

Après la censure, Macron dénonce un front «antirépublicain» et s’en prend au PS

Le président français Emmanuel Macron a exprimé sa colère et son indignation après le vote de censure qui a renversé le gouvernement de Michel Barnier. Dans une allocution prononcée le 6 décembre 2024, Macron a qualifié cette démarche d'«antirépublicaine» et a critiqué le Parti socialiste (PS) pour son rôle dans cette crise politique.

Contexte politique

La chute du gouvernement Barnier

Le gouvernement de Michel Barnier a été renversé suite à une motion de censure adoptée par une coalition de députés de gauche et du Rassemblement national (RN). Cette décision a été motivée par des critiques concernant la gestion économique du gouvernement face à la montée du coût de la vie et aux inégalités sociales.

Réactions au sein de la majorité

Macron a souligné que ce vote était un signe de division au sein de la politique française. "Nous devons rester unis pour défendre nos valeurs républicaines", a-t-il déclaré, appelant à une mobilisation collective pour surmonter cette crise.

Réactions politiques

Critiques du PS

Le Parti socialiste a réagi en défendant sa position, affirmant que la censure était nécessaire pour mettre fin à un gouvernement qui ne répondait pas aux besoins des citoyens. "Nous avons agi dans l'intérêt du peuple français", a déclaré un porte-parole du PS.

Soutien au gouvernement

De nombreux membres de la majorité ont exprimé leur soutien à Barnier, affirmant qu'il avait fait de son mieux dans des circonstances difficiles. "C'est un moment difficile, mais nous devons continuer à avancer", a déclaré un député proche du président.

Implications futures

La chute du gouvernement Barnier ouvre la voie à une période d'incertitude politique en France. Macron devra envisager un remaniement ministériel ou même des élections anticipées si aucune solution satisfaisante n'est trouvée rapidement.

Appels à l'unité

Des leaders politiques appellent maintenant à une unité parmi les différents partis afin de travailler ensemble sur des solutions aux problèmes pressants auxquels fait face le pays.

Conclusion

Les déclarations d'Emmanuel Macron après la censure soulignent les tensions croissantes au sein du paysage politique français. Alors que le pays se prépare pour une nouvelle phase politique, il sera essentiel que tous les acteurs trouvent un terrain d'entente pour garantir la stabilité et répondre aux préoccupations des citoyens. 

Après les orages meurtriers en Corse, la question des dégâts à réparer et de l'avenir à préparer

Au lendemain de la tempête qui a frappée la Corse, au Sud de la France, les mairies et les particuliers comment à faire le bilan matériel des intempéries. Le bilan humain est toujours de 5 décès. Le président de la République Française, Emmanuel Macron a annoncé que la situation de catastrophe naturelle serait déclarée mercredi. Ce statut permet la prise en charge financière des dégâts par l'État et les assurances. C'est un soulagement pour les villes touchées, même si les réparations vont coûter cher.

Budget français : vers une possible censure gouvernementale ? Enjeux et conséquences politiques

Le débat actuel autour du budget français a pris une tournure dramatique avec la possibilité d'une censure gouvernementale. Sébastien Chenu, député du Nord, a déclaré que si le pays se bloque après une censure, "le départ du président s'imposera à lui". Cette déclaration met en lumière les tensions politiques croissantes en France et les implications potentielles pour le gouvernement d'Emmanuel Macron.

Contexte politique

La France traverse une période de turbulences politiques alors que le gouvernement tente de faire passer son budget face à une opposition croissante. Le Rassemblement National (RN) laisse planer le doute sur son soutien ou non au gouvernement, ce qui pourrait conduire à une crise politique majeure.

Analyse des enjeux budgétaires

  1. Défis économiques : Le budget proposé doit répondre aux défis économiques actuels tout en respectant les engagements européens.
  1. Tensions sociales : Les mesures budgétaires sont critiquées pour leur impact potentiel sur le pouvoir d'achat et les services publics.
  1. Stratégies politiques : Les partis d'opposition utilisent le débat budgétaire pour renforcer leur position avant les prochaines élections.

Implications politiques

  • Stabilité gouvernementale : Une censure pourrait déstabiliser le gouvernement actuel et mener à une réorganisation politique.
  • Impact sur Emmanuel Macron : Le président pourrait être contraint de modifier sa stratégie politique pour maintenir sa majorité.
  • Répercussions électorales : Les tensions autour du budget pourraient influencer les résultats des prochaines élections locales et nationales.

Conclusion : Un test majeur pour le gouvernement français

Le débat budgétaire actuel représente un test crucial pour le gouvernement d'Emmanuel Macron. Il soulève des questions importantes sur la capacité du président à naviguer dans un paysage politique complexe et à maintenir la stabilité économique tout en répondant aux préoccupations sociales croissantes. 

cambriolage au Louvre ; la France humiliée par un vol national du patrimoine

Un souffle nouveau traverse la diplomatie africaine. En octobre 2025, le dialogue entre la France et l’Éthiopie connaît un renouveau sans précédent, annonçant la naissance d’un partenariat stratégique plus équilibré entre l’Europe et le continent africain. Au cœur de cette dynamique, Addis-Abeba, capitale politique de l’Afrique, devient la scène d’un rapprochement diplomatique fondé sur la réciprocité et la vision d’un avenir partagé.​

L’alliance franco-éthiopienne, fer de lance du dialogue euro-africain

C’est à Addis-Abeba que la symbolique s’impose. Le président Emmanuel Macron, en visite officielle, a réaffirmé la volonté de la France de « refonder son rapport avec l’Afrique », loin des logiques de dépendance héritées de la période postcoloniale. Aux côtés du Premier ministre éthiopien Abiy Ahmed, il a signé un accord stratégique de 120 millions d’euros dans le cadre du programme européen RISED – Renewable Integrated Sustainable Energy and Digitalisation, destiné à moderniser les réseaux électriques et numériques du pays.

Cette initiative s’inscrit dans la stratégie européenne Global Gateway et marque une étape majeure : l’Afrique n’est plus un simple récepteur d’aide, mais un acteur global de l’innovation énergétique. L’Éthiopie, pilier des BRICS+, se positionne comme une puissance de convergence entre le Sud et le Nord, capable d’attirer à la fois les investissements européens et asiatiques.

Une diplomatie de projets concrets

Les discussions bilatérales ont donné naissance à de multiples partenariats dans les domaines de l’énergie, de la culture, de la sécurité et de la connectivité régionale. L’Agence Française de Développement (AFD) et la Banque européenne d’investissement ont confirmé leur participation au financement d’infrastructures électriques intelligentes, tandis que le gouvernement éthiopien a annoncé un plan de numérisation à grande échelle pour moderniser son administration.

Sur le plan culturel, Paris appuie la rénovation du Palais du Jubilé, demeure impériale devenue siège présidentiel, ainsi que la restauration des églises historiques de Lalibela – joyaux du patrimoine mondial. Ce soutien s’inscrit dans la logique d’une diplomatie de la mémoire, où la coopération culturelle devient un vecteur d’influence et de respect mutuel.​

Addis-Abeba, capitale diplomatique africaine

Capitale de l’Union africaine, Addis-Abeba est aujourd’hui le cœur battant du dialogue multilatéral africain. La France y renforce sa présence diplomatique, scientifique et francophone à travers le Centre Français d’Études Éthiopiennes et l’alliance franco-éthiopienne, véritables passerelles de coopération institutionnelle. En parallèle, la diplomatie éthiopienne poursuit un objectif géostratégique : assurer un accès durable à la mer Rouge.

L’accord signé en 2024 entre Addis-Abeba et Mogadiscio sous médiation turque, conforté par la reconnaissance française du caractère « légitime » de cette revendication, ouvre une nouvelle ère pour la Corne de l’Afrique. Grâce à ce soutien européen implicite, l’Éthiopie renforce sa position régionale face à l’Érythrée et consolide son image de puissance stabilisatrice.​

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Les ambitions de Vision 2035 : une Afrique en marche

Portée par le plan national Vision 2035, l’Éthiopie aspire à devenir un hub énergétique et logistique pour l’ensemble de la région. Ce plan repose sur quatre piliers majeurs : la réduction des inégalités économiques, le développement des infrastructures vertes, la sécurité régionale et la montée en compétences de la jeunesse. Le soutien apporté par la France et par l’Union européenne confirme la pertinence de cette stratégie hybride, mêlant transition écologique, industrialisation intelligente et numérisation souveraine.

À travers ce partenariat, un nouveau modèle se dessine : celui d’un équilibre diplomatique postoccidental, où chaque camp reconnaît la valeur stratégique de l’autre dans un monde multipolaire. Addis-Abeba, autrefois périphérique, devient un centre de gravité. Paris, de son côté, redéfinit sa présence africaine à travers des alliances modernisées, fondées sur l’investissement, la culture et la confiance mutuelle.

Une nouvelle géographie des alliances

En abandonnant les schémas traditionnels de la “Françafrique”, la France parie sur une Afrique du dialogue et de la codécision. La coopération franco-éthiopienne symbolise cette orientation : une alliance de raison et de respect, tournée vers les défis communs du XXIe siècle – énergie, numérique, éducation et sécurité collective.

Pour de nombreux observateurs, cet accord entre Paris et Addis-Abeba ouvre la voie à un équilibre diplomatique africain nouveau, fondé non plus sur l’assistance, mais sur la partenariat souverain et la coresponsabilité mondiale. L’Afrique y affirme sa voix, et la France retrouve la sienne, dans un concert international désormais multipolaire et interconnecté.

Catherine Pégard pressentie comme future conseillère culture de Macron : un choix stratégique à l’Élysée

Le monde de la culture bruisse de rumeurs depuis que l’ancienne présidente du château de Versailles, Catherine Pégard, a été reçue à l’Élysée ce jeudi par Emmanuel Macron. Selon plusieurs sources concordantes, elle serait pressentie pour occuper le poste stratégique de conseillère culture du président, laissé vacant depuis plusieurs semaines. Cette nomination, si elle se confirmait, marquerait un tournant dans la politique culturelle du chef de l’État et relancerait le débat sur la place de la culture dans l’action gouvernementale.

Une figure respectée du patrimoine

Catherine Pégard n’est pas une inconnue dans les cercles du pouvoir. Journaliste politique au Point, puis conseillère de Nicolas Sarkozy à l’Élysée, elle a ensuite dirigé le château de Versailles pendant plus de dix ans. Sous sa présidence, le domaine a connu une modernisation sans précédent, attirant des millions de visiteurs et multipliant les expositions prestigieuses. Son expertise en matière de gestion du patrimoine et sa capacité à dialoguer avec les artistes comme avec les politiques font d’elle une candidate idéale pour ce poste sensible.

Les enjeux de la politique culturelle

La nomination d’une conseillère culture intervient à un moment crucial pour le secteur. Après les années de crise sanitaire, le monde de la culture peine à retrouver son dynamisme. Les institutions réclament des moyens, les artistes dénoncent la précarité, et le débat sur l’accès à la culture reste vif. Emmanuel Macron, qui a souvent été critiqué pour son manque d’engagement sur ces questions, cherche à donner un nouveau souffle à sa politique culturelle.

Château de Versailles : Affaire Pégard ou le fait du roi Macron

 

Un signal fort à la communauté artistique

En choisissant une personnalité aussi reconnue que Catherine Pégard, le président envoie un signal fort à la communauté artistique. Il montre sa volonté de confier la politique culturelle à une experte, capable de défendre les intérêts du secteur tout en portant une vision ambitieuse. Ce choix pourrait aussi apaiser les tensions avec certains acteurs du monde culturel, qui reprochaient à l’Élysée son éloignement des réalités du terrain.

Les défis à relever

Si elle est nommée, Catherine Pégard devra relever plusieurs défis majeurs : relancer la fréquentation des musées et des salles de spectacle, soutenir la création contemporaine, renforcer l’éducation artistique à l’école, et défendre le modèle français de l’exception culturelle face aux géants du numérique. Elle devra aussi composer avec un budget contraint et des attentes très fortes de la part des professionnels du secteur.

Un profil politique et consensuel

La carrière de Catherine Pégard témoigne de sa capacité à naviguer dans des univers très différents. Journaliste rigoureuse, conseillère politique avisée, gestionnaire reconnue, elle est respectée aussi bien à droite qu’à gauche. Son arrivée à l’Élysée serait perçue comme un gage de sérieux et de compétence, à un moment où la culture a plus que jamais besoin de stabilité et de vision.

Conclusion

La possible nomination de Catherine Pégard comme conseillère culture d’Emmanuel Macron serait un événement majeur pour le secteur. Elle incarnerait le retour d’une politique culturelle ambitieuse, fondée sur l’expertise et le dialogue. Pour l’Élysée, c’est l’occasion de renouer avec le monde de la culture et de préparer les grands chantiers des prochaines années.

 

Charles Kushner, ambassadeur américain, convoqué à Paris suite à une polémique sur l’antisémitisme

Charles Kushner : gracié par Trump, tremblement diplomatique à Paris

Le nouvel ambassadeur des États-Unis en France, Charles Kushner, est au cœur d’un incident diplomatique retentissant depuis la fin août 2025. Son arrivée dans la capitale française a été marquée par la publication d’une lettre virulente adressée au président Emmanuel Macron, dénonçant « l’absence d’action suffisante » du gouvernement français face à la montée de l’antisémitisme. Cet acte, jugé « inacceptable » par le Quai d’Orsay, a motivé la convocation officielle du diplomate américain.

Charles Kushner, magnat de l’immobilier et père de Jared Kushner, conseiller de Donald Trump, a été nommé ambassadeur par le président américain après avoir bénéficié d’une grâce. Cet homme d’affaires, dont la fortune familiale dépassait 7 milliards de dollars en 2024, a été condamné pour fraude fiscale, subornation de témoins et contributions illégales à des campagnes électorales en 2005. Son passé trouble et sa proximité affichée avec Benjamin Netanyahu et la famille Trump attisent la défiance en France.

Une nomination controversée, entre philanthropie et controverses judiciaires

Charles Kushner n’est pas seulement connu pour ses démêlés judiciaires : il est aussi reconnu pour ses donations à des fondations juives et sa capacité à négocier, deux dimensions saluées par Donald Trump lors de sa nomination en novembre 2024. Cependant, la crise ouverte avec Paris surgit dans un contexte tendu, alors que les actes antisémites ont baissé en 2025 mais demeurent à un niveau élevé depuis l’attentat du 7 octobre 2023 contre Israël.

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Le diplomate a aggravé la situation en soutenant publiquement les accusations de Benjamin Netanyahu contre Emmanuel Macron, accusé par le Premier ministre israélien « d’alimenter le feu antisémite » en appelant à une reconnaissance internationale de l’État palestinien.

Quelles conséquences pour les relations franco-américaines ?

La convocation de Kushner, rarissime en diplomatie, met en lumière la fragilité des relations franco-américaines. Washington a choisi de soutenir son ambassadeur, tandis que Paris exige des explications et menace de revoir sa coopération sécuritaire. Cette crise pourrait avoir des répercussions directes sur les investissements, l’échange de renseignements et la coopération antiterroriste entre les deux alliés.

En toile de fond : la montée des tensions géopolitiques, l’importance du dialogue pour contenir l’antisémitisme et la nécessité de restaurer la confiance.

Climat : Macron veut un sommet en 2023 à Paris pour «un pacte financier» avec les pays vulnérables

Le Chef de l'État de la République Française, Emmanuel Macron a indiqué ce dimanche 20 novembre, vouloir organiser un sommet à Paris en 2023 pour mettre en place «un nouveau pacte financier» avec les pays vulnérables, alors que la COP27 en Égypte s'est terminée sur un bilan tranché. «Nous avons besoin d'un nouveau pacte financier avec les pays les plus vulnérables. J'y travaillerai avec nos partenaires en vue d'un sommet à Paris avant la prochaine COP» qui doit se tenir à Dubaï fin 2023, a déclaré monsieur Macron  sur Twitter. La COP27 s'est achevée ce dimanche avec un texte très disputé sur l'aide aux pays pauvres affectés par le changement climatique, cependant également sur un échec à fixer de nouvelles ambitions pour la réduction des gaz à effet de serre.

Conseil national de la refondation : L’Elysée promet un « dialogue franc et sans filtre »

Nonobstant l’absence notable des oppositions et d’une partie des syndicats, le président français, Emmanuel Macron lance ce jeudi 8 septembre, le Conseil national de la refondation, pour mettre en œuvre sa « nouvelle méthode », promise depuis sa réélection. À l’Elysée, on répond que « la politique de la chaise vide » ne fait pas « avancer les dossiers ».