Le Cameroun a consolidé sa réserve d’or auprès de la BEAC. Selon des sources au ministère des Mines, de l’industrie et du développement technologique, les résultats de la première opération d’affinage du stock d’or (quote part du Cameroun récupérée auprès des entreprises minières et autres) a atteint 778,04 kg d’or. Fusionnée, cette quantité a produit un stock de 500 lingots d’or de 24 carats, d’une masse totale de 500,86 kg, ainsi que les alliages d’argent et de cuivre.
Réuni le 25 octobre courant à Abidjan, le conseil d’Administration de la Banque africaine de développement (BAD) a approuvé un prêt de 203 millions d’euros(soit environ 133,1 milliards FCFA) au profit de l’État du Cameroun, selon un communiqué de l’institution. Ce financement servira à mettre en œuvre le projet d’aménagement territorial et de promotion du secteur privé de la région de l’Extrême-Nord.
Le Vice-Président de la BOAD, Moustapha BEN BARKA et le Ministre de l’Économie, du Plan et de la Coopération du Sénégal, Doudou KA, ont procédé le 31 octobre 2023 à la signature d’un accord de prêt d’un montant de 35 milliards de FCFA, soit 53,4 millions d’euros. Ceci est la matérialisation d’un financement annoncé le 20 septembre dernier par l’institution à l’occasion d’une session de son conseil d’administration qui s’était réuni à Abidjan.
La pandémie de COVID-19 a profondément bouleversé nos sociétés, nos économies et nos modes de vie. Elle a mis en lumière les vulnérabilités de nos systèmes et les inégalités qui les traversent. Mais elle a aussi révélé des capacités de résilience, de solidarité et d'innovation. Alors que la crise sanitaire semble s'éloigner, il est temps de tirer les leçons de cette expérience sans précédent et d'imaginer le monde de demain.
Les vulnérabilités révélées
La pandémie a mis en évidence plusieurs vulnérabilités :
- La fragilité des systèmes de santé : De nombreux pays ont été confrontés à une saturation de leurs systèmes de santé, en raison du manque de moyens, de personnel et de préparation.
- La dépendance aux chaînes d'approvisionnement mondiales : La fermeture des frontières et les perturbations du commerce international ont entraîné des pénuries de biens essentiels, tels que les médicaments, les équipements de protection et les produits alimentaires.
- Les inégalités sociales : Les populations les plus vulnérables, telles que les personnes âgées, les personnes handicapées, les minorités ethniques et les personnes en situation de précarité, ont été les plus touchées par la pandémie.
- La désinformation : La diffusion de fausses informations et de théories du complot a compliqué la gestion de la crise et a alimenté la défiance envers les autorités et les scientifiques.
- L'isolement social : Les mesures de confinement et de distanciation sociale ont entraîné un isolement accru, qui a eu des conséquences négatives sur la santé mentale et le bien-être.
Les capacités de résilience
La pandémie a également révélé des capacités de résilience :
- L'innovation scientifique : Les chercheurs ont réussi à développer des vaccins efficaces en un temps record, grâce à des investissements massifs et à une collaboration internationale.
- La solidarité : De nombreuses initiatives de solidarité ont vu le jour, à tous les niveaux de la société, pour aider les personnes les plus touchées par la crise.
- L'adaptation : Les entreprises, les écoles, les administrations et les individus ont fait preuve d'une grande capacité d'adaptation, en adoptant de nouveaux modes de travail, d'enseignement et de communication.
- La prise de conscience : La pandémie a sensibilisé de nombreuses personnes à l'importance de la santé, de l'environnement, de la solidarité et de la coopération internationale.

Les pistes pour un nouveau monde
Après la pandémie, plusieurs pistes se dessinent pour construire un monde plus juste, plus durable et plus résilient :
- Renforcer les systèmes de santé : Il est essentiel d'investir dans les systèmes de santé, de former du personnel qualifié, d'améliorer la préparation aux crises sanitaires et de garantir l'accès aux soins pour tous.
- Relocaliser les productions : Il est important de réduire la dépendance aux chaînes d'approvisionnement mondiales, en relocalisant les productions essentielles et en favorisant le commerce local.
- Réduire les inégalités : Il est crucial de lutter contre les inégalités sociales, en garantissant un revenu Minimum décent, un accès à l'éducation et à la formation, et des services publics de qualité pour tous.
- Lutter contre la désinformation : Il est nécessaire de renforcer l'éducation aux médias et à l'information, de soutenir le journalisme de qualité et de lutter contre la diffusion de fausses informations.
- Promouvoir la coopération internationale : Il est essentiel de renforcer la coopération internationale, en particulier dans les domaines de la santé, de l'environnement et de la sécurité.
Conclusion :
La pandémie de COVID-19 a été une épreuve difficile, mais elle a aussi été une occasion d'apprendre et de se remettre en question. Il est temps de tirer les leçons de cette crise et d'imaginer un nouveau monde, plus juste, plus durable et plus résilient. Cela nécessitera des efforts concertés de la part de tous les acteurs de la société, des gouvernements aux entreprises, en passant par les citoyens.
La récente chute du Naira par rapport au dollar américain a suscité un choc et une inquiétude généralisés au Nigeria. Cette dépréciation constante de la monnaie nigériane est attribuée à des pénuries persistantes de dollars dans le système financier, exacerbées par une demande croissante de billets verts.
La France traverse une période économique difficile, marquée par des défis structurels et conjoncturels. Cependant, le pays possède également des atouts considérables qui pourraient lui permettre de rebondir.
Une économie en récession ?
La France fait face à plusieurs indicateurs économiques préoccupants :
- Croissance économique stagnante
- Déficit budgétaire élevé (5,5 % du PIB en 2023)
- Dette publique en forte augmentation
Ces éléments alimentent les craintes d'une récession prolongée et d'une dégradation de la situation économique.
Les points forts de l'économie française
Malgré ces défis, la France dispose de nombreux atouts :
- Secteurs de pointe comme le luxe et les vins, reconnus mondialement
- Industrie technologique et innovation
- Infrastructure de transport et logistique développée
- Main-d'œuvre qualifiée et système éducatif performant
Ces secteurs d'excellence continuent de tirer l'économie française vers le haut.
Une économie basée sur la consommation des ménages
La consommation des ménages reste un pilier de l'économie française :
- Contribution significative au PIB
- Dynamisme du secteur des services
- Importance du tourisme
Cependant, cette dépendance à la consommation interne expose l'économie aux fluctuations de la confiance des consommateurs.
La lente désindustrialisation
LaFrance connaît une désindustrialisation progressive depuis plusieurs décennies :
- Fermetures d'usines et délocalisations
- Perte de compétitivité industrielle
- Réduction de la part de l'industrie dans le PIB
Cette tendance affaiblit la base productive du pays et pose des défis pour la création d'emplois durables.
Conclusion : Que faire pour redresser l'économie française ?
Pour surmonter ces défis, plusieurs actions sont nécessaires :
- Rapatrier des pans de l'économie nationale: Encourager la relocalisation des industries stratégiques pour réduire la dépendance aux chaînes d'approvisionnement internationales.
- Éviter la dépendance à la Chine: Diversifier les partenaires commerciaux et renforcer les capacités de production locales.
- Revoir les relations avec l'Afrique: Améliorer les relations économiques et politiques avec les pays africains pour saisir les opportunités de croissance.
- Promouvoir le "Made in France": Soutenir les entreprises locales et encourager la consommation de produits français.
La France doit capitaliser sur ses atouts tout en adressant ses faiblesses structurelles. En misant sur l'innovation, la diversification économique et le renforcement de ses relations internationales, le pays peut espérer retrouver une trajectoire de croissance durable et inclusive.
Le rugissement des moteurs Ferrari se fait entendre d'une manière inattendue : par une augmentation des prix de vente aux États-Unis. En réaction aux nouveaux droits de douane imposés par l'administration de Donald Trump, le constructeur italien de voitures de sport de luxe a annoncé une hausse de ses tarifs sur le marché américain. Cette décision, qui prendra effet à partir du 2 avril, illustre les répercussions concrètes des politiques commerciales protectionnistes sur les entreprises et les consommateurs.
Cette augmentation des prix, qui pourrait atteindre jusqu'à 10%, vise à compenser partiellement l'impact des droits de douane sur les coûts d'importation des véhicules Ferrari aux États-Unis. Donald Trump, durant son mandat, avait mis en place une série de mesures protectionnistes, notamment des droits de douane sur les produits importés de l'Union européenne, dans le but de favoriser la production américaine et de réduire le déficit commercial.
La décision de Ferrari de relever ses prix est une conséquence directe de ces politiques commerciales. Le constructeur italien, qui réalise une part importante de ses ventes aux États-Unis, se voit contraint de répercuter une partie des coûts supplémentaires sur ses clients. Cette augmentation des prix pourrait avoir un impact sur les ventes de Ferrari aux États-Unis, car elle rend les voitures de la marque moins compétitives par rapport à d'autres modèles de luxe.

Cette affaire met en lumière les enjeux du commerce international et les conséquences des politiques protectionnistes sur les entreprises et les consommateurs. Les droits de douane, en augmentant les coûts d'importation, peuvent entraîner une hausse des prix, une diminution de la compétitivité et une réduction des échanges commerciaux. Les entreprises, comme Ferrari, doivent s'adapter à ces nouvelles conditions et trouver des stratégies pour minimiser l'impact des droits de douane sur leurs activités.
La décision de Ferrari soulève également des questions sur l'avenir des relations commerciales entre les États-Unis et l'Union européenne. Les politiques protectionnistes de Trump ont créé des tensions et des incertitudes, et il est difficile de prévoir comment ces relations évolueront à l'avenir. L'Union européenne pourrait prendre des mesures de rétorsion contre les États-Unis, ce qui pourrait entraîner une escalade des tensions commerciales.
En attendant, les passionnés de Ferrari aux États-Unis devront se préparer à payer plus cher pour acquérir leur voiture de rêve. Cette augmentation des prix est un rappel concret des enjeux du commerce international et de l'impact des politiques commerciales sur la vie quotidienne des consommateurs.
Par Christian Sabba Wilson, conférencier et écrivain
Dans notre économie en mutation constante, une force tranquille mais implacable est à l'œuvre : l'économie de la connaissance. Telle une lame de fond, elle redessine les contours du marché du travail, bouleversant nos repères et nos certitudes.
La transformation des compétences recherchées
Fini le temps où un diplôme garantissait un emploi à vie. Aujourd'hui, c'est l'adaptabilité et l'apprentissage continu qui priment. Les entreprises ne recherchent plus seulement des compétences techniques, mais des esprits agiles capables d'innover et de se réinventer. Cette quête incessante de savoir et d'innovation engendre de nouveaux métiers, parfois insoupçonnés il y a quelques années : data scientists, experts en intelligence artificielle, ou encore éthiciens du numérique.
Les défis de l'économie de la connaissance
Mais ne nous y trompons pas, cette révolution n'est pas sans risques. Elle creuse un fossé entre ceux qui maîtrisent les nouvelles technologies et ceux qui peinent à suivre le rythme effréné des évolutions. Le défi de notre société est de ne laisser personne sur le bord de la route de cette économie du savoir.
Le rôle crucial des métropoles
Les métropoles, véritables aimants à talents, jouent un rôle crucial dans cette transformation. Elles concentrent universités, centres de recherche et entreprises innovantes, créant des écosystèmes propices à l'innovation. Mais attention à ne pas oublier nos territoires ruraux, qui ont aussi leur carte à jouer dans cette économie décentralisée du savoir.
Repenser le travail et l'apprentissage
L'enjeu est de taille : il s'agit ni plus ni moins de repenser notre rapport au travail et à l'apprentissage. La formation continue n'est plus une option, mais une nécessité vitale pour rester dans la course. Les entreprises doivent devenir de véritables lieux d'apprentissage, favorisant l'épanouissement et la créativité de leurs collaborateurs.
L'économie de la connaissance et le développement durable
Paradoxalement, cette économie immatérielle pourrait bien être notre meilleur atout pour relever les défis bien concrets du développement durable. En stimulant l'innovation et en valorisant le capital humain, elle ouvre la voie à des solutions inédites pour construire un monde plus respectueux de l'environnement et plus équitable.
Conclusion : vers une société du savoir inclusive
L'économie de la connaissance n'est pas une simple tendance passagère, c'est une lame de fond qui redéfinit les règles du jeu économique et social. À nous de saisir cette opportunité pour construire une société plus inclusive, où le savoir est un bien commun accessible à tous. C'est à ce prix que nous transformerons cette révolution silencieuse en véritable progrès pour l'humanité.
Après que le conseil de sécurité de l'organisation des nations unies ait donné son accord pour l'envoie en Haïti d'une mission multinationale menée par le Kenya pour aider la police dépassée par les gangs, le président kényan William Ruto a salué cette décision qualifiée de "lueur d'espoir" par Port-au-Prince.
Le Fonds monétaire international (FMI) a annoncé, ce mardi 31 octobre, un accord préliminaire avec le Rwanda sur une facilité de crédit de confirmation (FCC) de 262 millions de dollars destinée à aider le pays des mille collines à atténuer les pressions sur sa balance des paiements résultant des chocs climatiques.
Mexico - La présidente désignée du Mexique, Claudia Sheinbaum, a dévoilé jeudi les six premiers membres de son gouvernement, misant sur la continuité et l'expérience pour mener à bien son programme de réformes. Des nominations stratégiques
Claudia Sheinbaum a nommé Marcelo Ebrard, ancien ministre des Affaires étrangères, au poste de ministre de l'Économie. Ebrard, qui fut son principal rival pour l'investiture du parti Morena, apportera son expertise dans les relations commerciales internationales.
- Affaires étrangères: Juan Ramon de la Fuente, représentant du Mexique aux Nations unies depuis 2019, continuera de promouvoir la tradition de médiation du Mexique sur la scène internationale.
- Économie: Marcelo Ebrard se concentrera sur la révision du traité de libre-échange avec les États-Unis et le Canada, prévue pour 2026, et sur la finalisation de l'accord avec l'Union européenne.
Priorités et défis
Le futur chef de la diplomatie, Juan Ramon de la Fuente, a souligné l'importance de la continuité dans l'agenda international, notamment en ce qui concerne les droits des millions de Mexicains vivant aux États-Unis. Le Mexique, tout en condamnant l'invasion de l'Ukraine par la Russie, plaide pour un cessez-le-feu et des négociations de paix. Marcelo Ebrard a également évoqué l'importance d'attirer des investissements stratégiques, citant l'exemple de Tesla, qui a annoncé un investissement de cinq milliards de dollars au Mexique début 2023, bien que la construction de l'usine n'ait pas encore commencé.
Réactions économiques
La victoire écrasante de Claudia Sheinbaum et de sa majorité à la Chambre basse et au Sénat a initialement provoqué une chute de la bourse de Mexico et un affaiblissement du peso, malgré sa force récente. Cependant, la stabilité et l'expérience de son équipe gouvernementale pourraient rassurer les marchés à long terme.
Autres nominations clés
- Environnement et ressources naturelles: Alcia Barcena, actuelle cheffe de la diplomatie.
- Agriculture: Julio Berdegué, de l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO).
- Science: Rosaura Ruiz, docteure en Biologie.
- Conseillère juridique de la présidence: Ernestina Godoy, ex-procureure de Mexico.
Claudia Sheinbaum, scientifique et ex-membre du GIEC, s'entoure de personnalités expérimentées et de confiance pour mener à bien son programme de réformes. Sa présidence, qui débutera le 1er octobre, s'annonce déterminante pour l'avenir du Mexique, tant sur le plan national qu'international.
Le Mexique, voisin direct des États-Unis, est un pays complexe dont les défis et les opportunités sont souvent mal compris. Cet article examine trois aspects cruciaux de la réalité mexicaine contemporaine : l'immigration, la criminalité et l'économie.
Immigration : Un Pays de Transit et de Destination
Le Mexique joue un rôle crucial dans les flux migratoires vers les États-Unis, serviteur à la fois de pays de transit et, de plus en plus, de destination.. La frontière entre le Mexique et les États-Unis est un point névralgique pour l'immigration illégale, avec de nombreux passages contrôlés par des groupes criminels organisés..Cependant, le Mexique lui-fait face à des défis d'immigration, notamment :
- Une augmentation du nombre de demandeurs d'asile, principalement d'Amérique centrale
- Des pressions s'accumulent sur les autorités mexicaines aux frontières nord et sud
- Un besoin croissant de protection pour les migrants non mexicains à l'intérieur du pays
Criminalité : Un Défi Persistant
La criminalité organisée reste un problème majeur au Mexique, avec plusieurs aspects notables :
- Le trafic de drogue, en particulier vers les États-Unis, demeure une source importante de revenus criminels
- La contrefaçon et le piratage sont devenus des crimes très lucratifs, faisant du Mexique l'un des plus grands producteurs et consommateurs de produits contrefaits en Amérique latine
- Le commerce illégal de bois, notamment de bois de rose, est devenu une industrie très rentable pour les groupes criminels
Malgré les efforts du gouvernement mexicain pour améliorer l'application de la loi, la corruption et les violations des droits de l'homme continuent d'entraver ces initiatives.
Économie : Entre Défis et Opportunités
L'économie mexicaine présente un tableau contrasté :
- Le pays est un partenaire commercial important des États-Unis
- Le secteur manufacturier, notamment l'industrie automobile, est un pilier de l'économie
- Cependant, l'économie informelle reste importante et les inégalités persistantes
Il est intéressant de noter que, contrairement à certaines idées reçues, des études suggèrent que l'immigration mexicaine aux États-Unis n'augmente pas les taux de criminalité. Certaines recherches indiquent même une possible diminution de la criminalité après l'arrivée d'immigrants.
Conclusion
Le Mexique est un pays aux multiples facettes, confronté à des défis complexes en matière d'immigration, de criminalité et de développement économique. Malgré ces difficultés, le pays continue de jouer un rôle crucial dans la région, tant sur le plan économique que migratoire. Une meilleure compréhension de ces dynamiques est essentielle pour appréhender les relations entre le Mexique, les États-Unis et l'Amérique centrale dans leur ensemble.
Depuis l'arrivée au pouvoir de Javier Milei le 10 décembre 2023, l'Argentine connaît une période de turbulences économiques et sociales. Le nouveau président, connu pour ses positions libertariennes et son populisme de droite, a mis en place des mesures drastiques pour tenter de redresser l'économie du pays.
Un gouvernement de crise pour lutter contre l'inflation
Dès son entrée en fonction, Milei a annoncé un projet de loi d'urgence (DNU) visant à réformer en profondeur l'économie argentine. Les principales mesures incluent :
- Une dévaluation massive du peso
- La libéralisation de nombreux secteurs de l'économie
- La réduction des dépenses publiques
Des mesures de droite décomplexées
Le gouvernement Milei a adopté une approche radicale, caractérisée par :
- La fin de nombreuses aides sociales
- Une réduction drastique des dépenses sociales
- La privatisation d'entreprises publiques
Un pays au bord de la crise et en rupture
Ces politiques ont provoqué de vives réactions dans la population :
- Augmentation rapide du coût de la vie
- Hausse du chômage
- Tensions sociales croissantes
L'homme providentiel remis en question
Milei, qui s'était présenté comme l'homme capable de sauver l'Argentine de la crise, fait face à une contestation grandissante :
- Manifestations massives dans les grandes villes
- Grèves dans plusieurs secteurs clés de l'économie
- Critiques de l'opposition et de certains alliés politiques
Les ouvriers et les classes moyennes réagissent
La contestation s'organise, notamment autour :
- Des syndicats qui appellent à des grèves générales
- Des mouvements citoyens qui dénoncent la baisse du pouvoir d'achat
- Des associations qui alertent sur la précarisation croissante de la population
Bilan des premiers mois de Milei
Après plusieurs mois au pouvoir, le bilan de Milei est mitigé :
- Une légère baisse de l'inflation, mais à un coût social élevé
- Une confiance des marchés internationaux qui reste fragile
- Une polarisation accrue de la société argentine
Quelles leçons en tirer ?
L'expérience argentine sous Milei soulève plusieurs questions :
- Les limites du populisme économique face à des crises structurelles
- La difficulté de mettre en œuvre des réformes radicales dans un contexte démocratique
- L'importance de l'équilibre entre assainissement économique et protection sociale
En conclusion, l'Argentine de Milei traverse une période de profonds bouleversements. Si certains indicateurs économiques montrent des signes d'amélioration, le coût social des réformes reste élevé. L'avenir dira si cette approche radicale permettra un redressement durable de l'économie argentine ou si elle ne fera qu'exacerber les tensions sociales existantes.
L’Algérie, avec ses vastes ressources naturelles et une population jeune, est à un tournant décisif dans son développement économique. Le pays cherche à diversifier son économie et à réduire sa dépendance aux hydrocarbures, tout en capitalisant sur ses atouts.
Un potentiel économique considérable
L’Algérie possède un PIB de 151,46 milliards de dollars en 2023, la plaçant parmi les plus grandes économies d'Afrique. Ses atouts incluent :
- Des réserves d’hydrocarbures importantes
- Une population de 44 millions d'habitants, dont plus de la moitié a moins de 30 ans
- Une position géographique stratégique
Des réformes pour stimuler la croissance
Le gouvernement algérien a mis en place des initiatives pour moderniser l'économie, telles que :
- Encouragement des investissements étrangers
- Développement des infrastructures
- Soutien aux start-ups et à l'innovation
Défis et opportunités
Malgré ces efforts, des défis demeurent, notamment :
- La nécessité de diversifier l'économie
- La réduction du chômage, surtout chez les jeunes
- L'amélioration du climat des affaires
Perspectives d'avenir
La croissance économique est prévue à 2,6 % en 2024, témoignant d'une transformation potentielle. La réussite dépendra de la continuité des réformes et de la création d'un environnement favorable à l'innovation.
L'Afrique du Sud est la deuxième économie d'Afrique, connue pour son secteur minier et industriel développé. Le pays a une infrastructure avancée et un secteur financier robuste, mais il fait face à des défis tels que les inégalités, le chômage élevé et la criminalité.
1. Informations Générales
- Code: FOET 06
- Pays: Afrique du Sud
- Capitale: Pretoria (administrative), Bloemfontein (judiciaire), Le Cap (législative)
- Langue officielle: 11 langues officielles, dont l'anglais et l'afrikaans
- Coordonnées GPS: -30.5595, 22.9375
2. Géographie et Climat
- Superficie: 1 221 037 km²
- Point culminant: Mafadi, 3 450 m
- Climat: Varié (méditerranéen, subtropical, désertique)
3. Démographie
- Population: 60,1 millions (2021)
- Âge médian: 27,6 ans
- Taux de croissance démographique: 1,2% par an
4. Économie
- PIB: 335,4 milliards USD (2021)
- PIB par habitant: 5 580 USD (2021)
- Taux de croissance du PIB: 4,9% (2021)
- Principales ressources: Or, platine, charbon, diamants
5. Indicateurs de Développement
- IDH: 0,709 (2019)
- Taux de pauvreté: 55,5% (2021)
6. Environnement des Affaires
- Classement Doing Business: 84e sur 190 pays (2020)
- IDE: 4,6 milliards USD (2020)
7. Technologie et Innovation
- Taux de pénétration d'Internet: 64% (2021)
- Nombre d'utilisateurs de téléphones mobiles: 100 millions (2021)
8. Risques et Opportunités
Risques :
- Inégalités économiques
- Chômage élevé
- Criminalité
- Instabilité politique
Opportunités :
- Secteur minier et industriel développé
- Infrastructure avancée
- Secteur financier robuste
- Potentiel de développement des énergies renouvelables
Conclusion
L'Afrique du Sud, avec son infrastructure avancée et son secteur minier, offre des opportunités d'investissement attractives. Cependant, les inégalités économiques et le chômage élevé représentent des défis majeurs. Une approche équilibrée et bien informée est essentielle pour réussir dans ce marché. Note FOET Oregon International : 7,5/10
L'Éthiopie, située dans la Corne de l'Afrique, est l'une des économies à la croissance la plus rapide du continent. Le pays mise sur l'agriculture, l'industrie manufacturière et les infrastructures pour stimuler son développement économique. Cependant, il fait face à des défis tels que les conflits internes et les catastrophes naturelles.
1. Informations Générales
- Code: FOET 05
- Pays: Éthiopie
- Capitale: Addis-Abeba
- Langue officielle: Amharique
- Coordonnées GPS: 9.145, 40.4897
2. Géographie et Climat
- Superficie: 1 104 300 km²
- Point culminant: Ras Dashen, 4 550 m
- Climat: Tropical de montagne
3. Démographie
- Population: 118,2 millions (2021)
- Âge médian: 19,5 ans
- Taux de croissance démographique: 2,5% par an
4. Économie
- PIB: 96,6 milliards USD (2021)
- PIB par habitant: 817 USD (2021)
- Taux de croissance du PIB: 6,3% (2021)
- Principales ressources: Café, or, bétail
5. Indicateurs de Développement
- IDH: 0,485 (2019)
- Taux de pauvreté: 24,0% (2021)
6. Environnement des Affaires
- Classement Doing Business: 159e sur 190 pays (2020)
- IDE: 3,1 milliards USD (2020)
7. Technologie et Innovation
- Taux de pénétration d'Internet: 20% (2021)
- Nombre d'utilisateurs de téléphones mobiles: 50 millions (2021)
8. Risques et Opportunités
Risques :
- Conflits internes
- Catastrophes naturelles
- Infrastructures insuffisantes
- Corruption
Opportunités :
- Croissance économique rapide
- Potentiel agricole
- Développement des infrastructures
- Population jeune et dynamique
Conclusion
L'Éthiopie, avec sa croissance économique rapide et son potentiel agricole, offre des opportunités d'investissement significatives. Cependant, les conflits internes et les infrastructures insuffisantes représentent des défis majeurs. Une approche stratégique et bien informée est essentielle pour réussir dans ce marché.
Note FOET Oregon International : 7/10
Chers lecteurs,
Nous sommes ravis de vous présenter notre nouvelle rubrique "Omondo Eco & Tech", fruit d'une collaboration exclusive entre le prestigieux journal économique Omondo et la réputée fiduciaire Oregon International. Cette rubrique vise à vous offrir une analyse approfondie et actualisée des principales économies africaines, sous forme de fiches pays détaillées. Chaque semaine, nous vous proposerons un examen minutieux d'un pays du continent, couvrant divers aspects tels que l'économie, la démographie, la technologie et l'environnement des affaires. Grâce à l'expertise combinée d'Omondo et d'Oregon International, chaque fiche sera accompagnée d'une analyse reflétant le potentiel d'investissement et les opportunités offertes par le pays étudié, ainsi qu'une note d'évaluation établie par Oregon International. Cette collaboration unique nous permet de vous fournir des informations précieuses et des perspectives éclairées sur les marchés africains en pleine croissance.
Que vous soyez investisseur, entrepreneur ou simplement passionné par le développement économique de l'Afrique, notre rubrique "Omondo Eco & Tech" deviendra votre source incontournable d'informations stratégiques. Bonne lecture et bienvenue dans cette passionnante exploration des dynamiques économiques africaines !
L'équipe d'Omondo et Oregon International
Omondo Eco & Tech : FICHE PAYS - FOET 05 – GHANA
Le Ghana est un pays d'Afrique de l'Ouest connu pour sa stabilité politique et sa croissance économique soutenue. Riche en ressources naturelles, notamment en or, cacao et pétrole, le Ghana a diversifié son économie et amélioré son climat des affaires ces dernières années. Cependant, le pays fait face à des défis tels que la pauvreté, les inégalités et la nécessité d'améliorer les infrastructures.
1. Informations Générales
- Code: FOET 05
- Pays: Ghana
- Capitale: Accra
- Langue officielle: Anglais
- Coordonnées GPS: 7.9465, -1.0232
2. Géographie et Climat
- Superficie: 238 533 km²
- Point culminant: Mont Afadjato, 885 m
- Climat: Tropical
3. Démographie
- Population: 31,1 millions (2021)
- Âge médian: 21,5 ans
- Taux de croissance démographique: 2,2% par an
4. Économie
- PIB: 74,26 milliards USD (2021)
- PIB par habitant: 2 386 USD (2021)
- Taux de croissance du PIB: 5,4% (2021)
- Principales ressources: Or, cacao, pétrole
5. Indicateurs de Développement
- IDH: 0,611 (2019)
- Taux de pauvreté: 23,4% (2021)
6. Environnement des Affaires
- Classement Doing Business: 118e sur 190 pays (2020)
- IDE: 2,6 milliards USD (2020)
7. Technologie et Innovation
- Taux de pénétration d'Internet: 50% (2021)
- Nombre d'utilisateurs de téléphones mobiles: 40 millions (2021)
8. Risques et Opportunités
Risques :
- Dépendance aux exportations de matières premières
- Infrastructures insuffisantes
- Corruption
- Inégalités sociales
Opportunités :
- Diversification économique
- Ressources naturelles abondantes
- Population jeune et dynamique
- Potentiel de développement des TIC
Conclusion
Le Ghana, avec sa stabilité politique et ses ressources naturelles, offre un environnement favorable aux investissements. Cependant, les défis structurels et sociaux nécessitent une approche prudente. Les efforts de diversification économique et d'amélioration des infrastructures présentent des opportunités significatives pour les investisseurs.Note FOET Oregon International : 7/10
L'hégémonie allemande s'affirme en Europe
La rivalité historique entre la France et l'Allemagne prend un nouveau tournant, avec une Allemagne qui semble désormais dominer sur de nombreux plans. Économie, technologie, armement, gouvernance européenne : Berlin s'impose de plus en plus comme le leader incontesté de l'Union européenne, au détriment de Paris.
Une puissance économique inégalée
Sur le plan économique, l'Allemagne reste la première puissance du continent avec un PIB largement supérieur à celui de la France. Sa balance commerciale excédentaire contraste avec le déficit chronique français. L'industrie allemande, notamment dans l'automobile et les machines-outils, reste une référence mondiale.
Technologie et innovation : un leadership affirmé
Dans le domaine technologique, l'Allemagne investit massivement dans l'intelligence artificielle et l'industrie 4.0. Des géants comme SAP ou Siemens sont à la pointe de l'innovation. La France peine à suivre le rythme, malgré quelques pépites comme Dassault Systèmes.
Réarmement et sécurité européenne
Côté défense, le réarmement allemand annoncé par le chancelier Scholz marque un tournant. Avec un budget militaire désormais supérieur à celui de la France, l'Allemagne s'affirme comme un acteur majeur de la sécurité européenne. L'achat de F-35 américains illustre cette nouvelle ambition.
Gouvernance européenne : une influence croissante
Enfin, au niveau de la gouvernance européenne, l'Allemagne impose de plus en plus sa vision, notamment sur les questions budgétaires et monétaires. La nomination d'Ursula von der Leyen à la tête de la Commission européenne symbolise cette influence croissante.
Vers un déséquilibre au sein de l'UE ?
Face à cette montée en puissance allemande, la France semble en perte de vitesse. Le nucléaire, longtemps atout majeur de Paris, est remis en question. La voix française pèse moins dans les instances européennes.Cette évolution soulève des interrogations sur l'avenir du couple franco-allemand et de la construction européenne. L'hégémonie allemande est-elle compatible avec le projet d'une Europe unie et solidaire ? Ne risque-t-elle pas d'exacerber les tensions entre États membres ?
Conclusion : un avenir incertain pour l'Europe
Pour préserver l'unité européenne, un rééquilibrage semble nécessaire. La France doit se réinventer pour peser à nouveau face à son partenaire d'outre-Rhin. L'Europe a besoin d'un véritable leadership partagé pour relever les défis du XXIe siècle.